[TRANSCRIPTION] Ludovic Franceschet, éboueur et star de la sensibilisation sur TikTok
RENCONTRE. « Jetons à la poubelle » loin du ton institutionnel et barbant, Ludovic Franceschet martèle son message en partageant son quotidien d’éboueur parisien dans ses vidéos impactantes postées sur les réseaux sociaux. Son premier post l’a immédiatement hissé au rang d’influenceur « propreté » sur TikTok !
Écouter plus tard« Avant d’être éboueur je n’étais rien, aujourd’hui, je suis devenu quelqu’un » me confie Ludovic Franceschet avec qui je parle de son engagement pour l’environnement et des défis qu’il se lance.
Après une tournée de ramassage en passant par les 35 ponts parisiens qu’il a effectuée sur son temps libre, Ludovic s’élancera pour un « Étampes-Paris » le 21/10. Des opérations citoyennes qui s’apparentent selon lui à une répétition pour son plus grand défi de l’année : un « Paris-Marseille » à pied avec son « route-sac » le chariot professionnel qui équipe les éboueurs.
Ludovic Franceshet est l’auteur avec Isabelle Millet de « Plus tard, tu seras éboueur » paru chez City Éditions.
Transcription (automatisée)
Dans cet épisode de Soluble(s), je voudrais parler de la propreté de nos villes, de l’environnement et surtout de sensibilisation.
Bonjour Ludovic Franceschet.
Bonjour, vous allez bien?
Ça va bien et vous?
Merci d’être dans Soluble(s).
Vous êtes certainement l’un des éboueurs les plus connus de France, et notamment grâce à vos vidéos postées sur les réseaux sociaux et notamment sur le réseau social TikTok où vous cartonnez.
D’abord, pour vous présenter, expliquez-moi quel a été votre déclic, ce qui fait que vous avez décidé de prendre la parole de filmer votre quotidien d’éboueur à Paris et de le partager.
Alors en fait, ça a démarré quand il y a des personnes qui nous ont, limite insulté, ou même qui nous ont sifflé en nous demandant de nous dépêcher.
J’étais derrière le cul-de-camion, on l’appelait ça, donc j’étais ripper et ils nous ont dit dépêchez-vous sale fonctionnaire, etc.
Je dis, oulala, ce n’est pas possible qu’on nous parle comme ça.
Et je l’ai demandé à mon binôme qui me prenne en photo, qu’il fasse une petite vidéo pour qu’on puisse montrer notre métier, la pénibilité, etc.
Et ce jour-là, quand j’ai mis la vidéo sur TikTok, elle a fait 345 000 vues dans un seul coup.
Incroyable.
Oui.
Et voilà, donc après, j’ai eu un peu peur de TikTok, parce que je ne connaissais pas, c’était la première fois.
Je me suis dit, oulala, mon téléphone, il a eu des notifications dans tous les sens.
J’ai laissé un peu tomber.
Et après, six mois après, j’ai repris TikTok et je me suis aperçu que je pouvais faire des lives.
Et tout s’est enchaîné.
Donc, live, sensibilisation.
Voilà.
Vous faites cela, vous l’avez dit, d’abord pour montrer votre métier de bouillard.
Et puis, il y a cette sensibilisation qui est rapidement arrivée, cet instrument que sont les réseaux sociaux pour permettre de faire passer des messages.
Votre objectif principal, quel est-il et quel est votre message au jour le jour, quelque part?
C’est ça.
Alors, mon objectif, c’est de sensibiliser le maximum de monde.
Mais finalement, je ne fais pas vraiment d’objectif parce que c’est toujours plus, plus, plus, plus, plus.
Et ensuite, mon message, il est simple, c’est jetons à la poubelle.
Voilà, il faut démarrer par quelque part.
Et pour avoir une planète propre, il faut déjà jeter à la poubelle.
Et nous, les éboueurs, on est en première ligne pour ça, justement.
Et du coup, que ce soit du côté professionnel ou dans ma vie privée, j’essaie de sensibiliser sur ce message-là.
Jeter à la poubelle, c’est le geste le plus utile que les citoyens peuvent faire pour vous aider dans votre métier et garder un environnement propre.
Exactement.
Donc, c’est le premier geste, en fait.
Alors après, bien évidemment, il y a le tri.
Donc là, après, on va là, on va là, on accentue en fait tous ces gestes-là.
Mais le plus important, c’est déjà de penser à jeter à la poubelle, parce que beaucoup ne le pensent pas.
Ou alors, ils l’ont pensé, puis ils ne le font plus.
Et donc, je prends l’exemple des adultes, ils ont besoin d’une mise à jour.
D’accord?
Et là, j’ai fait de la sensibilisation dans les collèges.
Et du coup, c’est des enfants de 12, 13 ans, 14 ans, et ils sont beaucoup plus réactifs que nous.
Alors, qu’est-ce que vous leur dites?
Et comment ils reçoivent votre message?
Vous leur donnez des exemples sur votre métier?
Vous leur parlez de la planète?
Exactement, exactement.
Donc, je leur donne des exemples sur mon métier.
Et par contre, quand ils arrivent dans la salle, mais moi, auparavant, j’ai déjà souillé la salle.
Donc, j’ai mis des papiers, des bouteilles un peu partout et je regarde leur réaction.
Effectivement, ils se baissent pour pouvoir ramasser les déchets, contrairement à un adulte qui, lui, ne se baissera pas.
Il va donner un coup de pied dedans, il va jouer au foot avec.
Donc, c’est totalement différent.
Et en fait, je fais découvrir mon métier.
Et on parle aussi de l’impact du déchet comme le mégot, comme la bouteille en plastique.
Le mégot, par exemple, ça pollue 500 litres d’eau, 5 baignoires.
Il ne faut pas l’oublier, un seul mégot.
Une bouteille en plastique, ça met 100 ans à 1000 ans à se désintégrer.
Donc, il faut vraiment sensibiliser tout ça, quoi.
Vous parcourez, je crois, 15 km par jour à peu près à pied.
Lorsque vous travaillez, quels sont les déchets qui vous donnent le plus de travail à ramasser?
Alors, on fait 13 à 14 km par jour, en moyenne.
Et le déchet qui nous donne le plus de boulot, je vous le mets dans le 1000, c’est la selle humaine.
Parce que les gens, il y en a qui sont vraiment très, très, très incivilisés, donc ils vont faire leurs besoins dans la rue.
Et quand ils ont déposé, excusez-moi, leur selle humaine, leur mine, du coup, c’est très difficile à enlever, il ne faut pas croire.
Parce qu’il faut frotter vraiment.
Donc, on peut mettre une heure à enlever une selle humaine quand même.
Quand on est avec notre balai et parce qu’on peut faire venir une machine, etc., etc.
Mais elles ne sont pas toujours disponibles.
Donc là, il faut imaginer d’autres moyens.
Et moi, j’ai toujours une bouteille d’eau avec moi, tout le temps.
Et donc, non seulement pour boire, puisqu’il faut beaucoup boire, mais après, elle me sert aussi pour enlever ces déchets-là.
Et sur d’autres déchets d’origine humaine, mais non pas biologiques, mais sur les comportements que nous pouvons avoir, tout un chacun.
Je pense que votre métier, vous pourrez peut-être me le confirmer, est un formidable poste d’observation de nos modes de vie.
Qu’est-ce que ça vous inspire, justement, lorsque vous observez des déchets, en tout cas ceux qui ne sont pas dans les poubelles, justement, ceux qui sont sur les trottoirs.
Gaspillage, emballage?
Alors souvent, moi, je me pose la question.
Je me dis, qu’est-ce que ce déchet fou-là?
Comment il est arrivé ici?
Ça veut dire que, des fois, la canette a été broyée.
Ça veut dire que la personne l’a broyée, puis elle l’a posée par terre.
Ou alors, elle a voulu viser la poubelle, s’est tombé à côté et il n’a pas remis dans la poubelle.
Les mégots, voilà, il a jeté ici, voilà, il s’est pas pris la tête.
Après, qu’est-ce que ça m’inspire?
Des fois, on voit l’intimité des gens aussi.
Parce qu’on trouve, je trouve aussi des serviettes hygiéniques, par exemple.
On a trouvé aussi des objets adultes, les sextoys dans la rue.
On trouve des préservatifs, on trouve des seringues aussi, malheureusement.
On trouve de tout, des vêtements aussi, mais vraiment de tout, vraiment.
Finalement, quelle est votre principale explication selon laquelle, en France, dans nos villes et d’ailleurs dans nos campagnes aussi, on n’utilise pas assez le réflexe citoyen de jeter à la poubelle?
Y a-t-il un problème de conscience, de citoyenneté, d’équipement?
Peut-être qu’il n’y a pas assez de poubelle aussi.
Il faut savoir qu’une ville comme Paris, il y a 33 000 poubelles, donc c’est pas mal.
Après, je pense qu’il y a un gros problème de conscience.
Je pense que la propreté n’est pas la priorité.
C’est dommage parce que c’est vital.
Mais non, qu’est-ce qu’une priorité?
Moi, j’aimerais que la propreté soit une priorité.
Et donc, on ne se donne pas les moyens.
Alors que, comme je le dis, je ne le répéterai jamais assez, c’est urgent.
Il faut qu’on agisse maintenant parce que là, on fait n’importe quoi.
Voilà, je crois que j’ai répondu.
Oui, la conscience, cette conscience, quelque part, cette conscience environnementale, au-delà de la propreté la plus évidente.
Il y a un enjeu environnemental fort à ne pas laisser traîner ces objets et ces déchets.
D’ailleurs, en France, et je me faisais la réflexion, alors c’est mon cas d’ailleurs.
Lorsqu’on voit un déchet et qu’on est un simple marcheur dans la rue, on n’a pas spécialement le réflexe de soi-même le ramasser, même si c’est pas le sein, et de le jeter dans une poubelle.
Est-ce que vous incitez nos auditeurs, nos auditrices à changer de comportement et de vous aider aussi comme ça?
Ah oui, complètement.
Je le fais donc dans la rue.
Donc, il y a des gens qui me regardent et ils me disent merci.
Je dis de rien, mais bon, si un jour vous avez envie de faire la même chose, n’hésitez pas.
Voilà, je fais ça aussi dans les transports, parce que beaucoup laissent leurs déchets dans les transports, sur les sièges, sous les sièges, ils collent leur chewing-gum, etc.
Enfin, c’est n’importe quoi.
Il y a énormément de laisser-aller, il y a un manque d’éducation, c’est alors incroyable, c’est incroyable ce manque d’éducation.
Et du coup, mais c’est ça qu’il faut changer, c’est tout ça, en fait.
Il faut réellement changer nos mentalités et changer nos gestes.
Le jeter par terre devrait être banni de notre humanité, le jeter par terre devrait bannir ce geste-là.
Lorsque vous intervenez auprès des publics scolaires ou même les réactions que vous pouvez recueillir à travers vos réseaux sociaux, ça vous rend quand même optimiste de voir qu’il y a tout un mouvement, en tout cas une communauté, tout un ensemble qui vous écoute.
Je crois beaucoup.
Je crois beaucoup en l’humain, même si je sais qu’il peut détruire.
Malheureusement, on le sait avec tout ce qui se passe dans le monde, mais pas que.
Il peut faire aussi de très très belles choses et il peut reconnaître qu’il a fait des bêtises et changer les choses.
Donc, moi, j’y crois beaucoup en l’humain, énormément.
Du coup, je sais que l’impact, on ne le verra pas tout de suite parce qu’on a des années de retard, beaucoup.
Il y a énormément de déchets partout.
On va prendre le mégot de cigarette.
Il y a beaucoup plus de mégots par terre que d’êtres humains sur la terre.
Je regardais quelques chiffres avant de vous appeler.
En France, un Français produit en moyenne 583 kilos de déchets ménagers.
Ça, ce sont les déchets qui sont comptabilisés parce qu’ils sont finalement jetés dans les poubelles.
Et sur le tri sélectif, 40 % de nos déchets, soit 249 kilos par an et par habitant, ne sont pas encore trié.
On peut tous mieux faire.
Moi, je pense qu’on est loin du compte.
Je pense qu’on est très loin du compte.
Je pense que ces chiffres-là, il ne faut pas s’y fier parce que c’est énorme.
C’est énorme tout ce qu’il y a par terre.
Là, par exemple, vous savez que je fais des défis régulièrement.
Mon prochain défi, ça va être Étampes-Paris, 110 kilomètres.
Pourquoi 110 kilomètres?
Parce que de Étampes à Paris, c’est à peu près 55.
Mais moi, j’ai rajouté le tour de Paris en même temps.
Donc, du coup, ça va faire 110 kilomètres.
Mais j’ai peur du résultat.
J’ai peur de ce qu’on va ramasser.
J’ai peur d’annoncer, par exemple, qu’on aura collecté 10 000 litres.
Alors, ce défi, vous le médiatisez.
On va pouvoir le suivre sur vos réseaux sociaux.
Oui, sur les réseaux sociaux complètement.
Alors moi, je le médiatise tout seul, personnellement.
Après, si les médiatises avec votre média sont mieux.
Mais voilà, moi, je…
Alors, ce que je vais faire là, ce que je vais faire, Étampes-Paris et je vais faire aussi…
Il va y avoir 27 villes et on va passer par 27 mairies.
Et on va faire 27 vidéos, donc à chaque étape.
À chaque mairie.
On parlera des mairies, donc on fera un tout petit peu d’histoire.
Mais surtout pour sensibiliser les gens à jeter à la poubelle.
Mais je peux vous garantir que j’ai vraiment peur du résultat parce qu’on est loin du compte.
Et dans les fossés, il y a énormément de déchets.
Énormément.
Dans les fossés.
Les fossés des bords de routes, vous voulez dire?
Oui, exactement.
Sur les bords de routes, il y a énormément de déchets.
Donc, on part.
On verra bien.
On sera trois personnes.
Il y aura une logistique avec une personne avec une voiture.
Et on sera deux à ramasser les déchets.
Dans moi avec le roule-sac.
Le roule-sac, c’est mon petit chariot.
Et une personne qui sera avec un sac en bandoulière.
Voilà.
Donc, on fera notre maximum et on verra.
Des opérations de ramassage citoyen sont organisées un peu partout en France.
Je veux dire, vous appartenez à ce mouvement.
Vous faites partie de ce sillage-là.
Vous avez d’autres contacts et d’autres projets prévus.
Là, vous parlez d’Étampes-Paris.
Je crois que c’est du 21 octobre au 27 octobre.
Au 27, 28, on ne sait pas trop exactement encore parce que tout va dépendre aussi du travail qu’on va trouver, qu’on va fournir.
Alors oui, en fait, tout ça, c’est une grosse préparation pour préparer un gros projet.
A savoir que moi, je suis tout seul.
Je n’ai pas d’association.
Par contre, j’offre mon temps à des associations comme Clean My Calanques à Marseille, comme DK Clean Up à Dunkerque et d’autres encore.
Moi, j’offre mon temps, il n’y a aucun souci.
Mais par contre, je ne montrerai pas une association.
Pourquoi?
Parce qu’il y en a tellement.
Il y en a tellement, ça ne sert à rien.
Et du coup, après faire des actions, on peut tous les faire, nous tous, tout le monde.
Et on a besoin de personnes pour pouvoir décider de faire ça.
Du coup, le prochain défi, donc là, on fait tous les défis que j’ai faits, que ce soit le Tour de Paris, la Tournée des 35 ponts, et maintenant l’Étampes-Paris-Piaris.
Tout ça, c’est une grosse préparation pour faire Paris, Marseille.
On partira le 1er août 2023 du Parvis de l’Hôtel de Ville à Paris.
Et on arrivera normalement un mois et demi après sur Marseille.
Mais entre temps, on aura collecté un certain nombre de déchets.
Je ne peux pas vous dire combien à l’avant.
Ce n’est pas possible.
On craint que ce soit important vu la distance.
C’est à pied et le long de la Nationale 7.
Exactement.
Ce sera la Nationale 7.
Alors, peut-être qu’on débordera un petit peu.
Peut-être qu’on prendra les départementales.
Je ne sais pas, on verra.
Mais le plus important, ce sera la Nationale 7.
Oui, tout à fait.
C’est comme là pour Étampes-Paris.
On va prendre un petit peu la Nationale 20.
Mais on ne pourra pas tout le temps parce que des fois, elle est très dangereuse, la Nationale 20.
Donc, on passe par les départementales.
Un mot de votre livre, dont le titre est plus tard Tu seras éboué.
Un livre que vous consignez avec Isabelle Millet.
Voilà, j’allais le dire.
En effet, vous écrivez à demain.
C’est une journaliste spécialiste des biographies.
Et ce livre est un récit biographique, autobiographique.
Puisqu’il s’agit de vous.
On lit votre parcours des moments de difficulté, d’espérance aussi.
Quel est le message principal que vous avez voulu transmettre à travers ce livre?
Alors, qu’est ce que j’ai voulu?
Alors déjà, soyons très honnêtes, c’est une vraie chance que j’ai eu d’écrire ce livre qu’on m’a proposé.
J’ai accepté tout de suite et j’ai su à ce moment-là que j’allais laisser une trace sur cette terre.
Et une trace, en fait, comme Monsieur Coluche, Monsieur Coluche, il a laissé ce beau message qui est d’aider son prochain.
Mais moi, ça sera la propreté.
Voilà.
Donc, du coup, il y a ce bouquin qui va être là, qui va vivre beaucoup plus longtemps que moi.
Et dans ce livre, on peut y trouver toutes les ficelles, toutes les clés pour devenir un véritable et bon éboueur.
Et aussi, l’espoir, la réussite.
Parce que avant ce livre, donc avant que je sois éboueur, je n’étais rien.
Maintenant, je suis devenu quelqu’un.
On peut dire que ce métier est venu vous révéler votre…
Alors, on en entend parfois Mission de vie.
En tout cas, est venu donner du sens à votre vie.
C’est notamment le message que l’on reçoit en vous écoutant.
C’est l’investissement que vous mettez dans les choses et donc dans ce combat pour la propreté.
Je vous souhaite une belle route, une bonne route.
Ce livre, on le trouve aux Éditions City.
Plus tard, tu seras éboueur aux Éditions City.
Ludovic Franceschet, merci d’être passé dans Soluble(s), le podcast qui médiatise les solutions.
On vous trouve aussi facilement sur les réseaux sociaux.
Qu’est-ce qu’on tape pour vous trouver?
Oui, alors tout à fait.
Alors en fait, j’ai trois réseaux principaux.
J’ai TikTok, Twitter et Instagram.
Et c’est LudovicF-off.
Voilà.
Ludovic, merci d’être passé dans l’émission.
Voilà, c’est la fin de cet épisode.
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Vous pouvez aussi nous retrouver sur notre site Internet soluble.media.
À bientôt !
Écoutez l’épisode complet. (Seul le prononcé fait foi)
Propos recueillis par Simon Icard.
VOIR : La page de la campagne de financement participatif de Ludovic pour organiser son défi de dépollution entre Paris et Marseille à l’été 2023 : https://fr.ulule.com/defi-depollution-2023/