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[TRANSCRIPTION] ETRE: le réseau d’écoles des métiers de la transition écologique
Insertion professionnelle + transition écologique. Depuis 2019, la fondation ETRE développe un réseau d’écoles dédiées à la formation à des métiers qui contribuent à la transition écologique.
Écouter plus tardUn projet initié à Lahage, à 45 kilomètres de Toulouse par Frédérick Mathis qui détaille pour Soluble(s), le principe et le fonctionnement de ce réseau qui s’adresse « aux jeunes en rupture scolaire et aux adultes en quête de sens ».
Des métiers structurellement en tension sur le recrutement
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D’un côté des jeunes de 16 à 25 ans qui décrochent du système scolaire et/ou ont un besoin d’insertion professionnelle et de l’autre de nombreux emplois qui se verdissent comme par exemple en Occitanie où « il y a sept postes pour un candidat dans le secteur des énergies renouvelables» observe Frédérick Mathis.
Pour tout savoir de ces écoles « pour les jeunes qui n’aiment pas l’école » écoutez cet épisode de Soluble(s).
Transcription (automatisée)
Bienvenue dans ce nouvel épisode de Soluble(s).
Aujourd’hui, je souhaite médiatiser une solution qui conjugue insertion professionnelle et transition écologique.
Bonjour Frédérick Mathis.
Bonjour.
Vous êtes le fondateur et co-directeur de la Fondation ÊTRE, Être pour École de la Transition écologique, un réseau national qui se définit comme la première école française de la transition.
On va détailler ensemble votre initiative, voir qui peut en bénéficier et comment.
Mais d’abord, racontez-nous l’origine de votre idée.
Vous étiez éducateur à Toulouse, c’était au début des années 2000.
Oui, c’est ça exactement.
L’histoire a commencé en 2004.
Et à ce moment-là, en fait, je travaillais effectivement dans un foyer de jeunes, une maison d’enfant à caractère social.
Et en fait, moi, je m’intéresse depuis très, très longtemps aux questions politiques en général et à l’écologie un peu plus récemment.
Mais au début des années 2000, c’est un sujet qui m’a beaucoup passionné.
Et je voyais qu’en fait, les jeunes avec qui je travaillais, notamment dans ce foyer, plus généralement dans les quartiers de Toulouse, n’étaient pas du tout impliqués dans ces questions de transition, puisqu’on est bien sûr sur ces modifications du modèle société.
Et du coup, la question, c’était comment on peut faire pour les impliquer, et puis quelque part même qu’ils deviennent un peu ambassadeurs de ce nouveau monde qu’on appelle de nouveau.
Et donc, au début, l’idée, ça a été de dire, je vais aller dans les quartiers avec ma petite mallette pédagogique sous le bras, et je vais aller parler de ces questions-là.
Et en fait, le retour qui a été des jeunes, c’est très intéressant, des questions, mais ça nous dépasse complètement.
Nous, les questions de fin du monde, ça ne nous parle pas.
C’est trop éloigné.
Nous, on a vraiment des questions plus terre à terre, plus des questions de comment remplir le frigo, des questions de fin du mois.
Et donc, tu peux retourner chez toi avec ta mallette pédagogique.
Et donc, l’idée, ça a été de dire, plutôt que moi d’aller dans ces quartiers, où on n’était pas connecté, en tout cas, sur ces thématiques et ces idées-là, ç’a été de dire, je vais partir avec eux et elles à la campagne, en fait.
Parce que moi, je suis originaire d’un petit village à 40 km de Toulouse.
Et on va aller pratiquer, en fait, on va les mettre les mains dans la terre, on va parler d’écologie.
C’est par la pratique qu’il y a une forme de prise de conscience et donc de pédagogie que vous arrivez à mettre en œuvre.
Ça a débuté dans les années 2000, 2004, vous m’avez dit.
Alors d’abord, pour bien comprendre la suite de cet épisode, dites-nous de quoi on parle quand on évoque les métiers de la transition écologique.
C’est une très bonne question, parce qu’elle est souvent posée.
Alors aujourd’hui, il y a une définition très simple qui est celle que donne Pôle emploi, qui sont les métiers verts d’un côté et les métiers verdissants.
Les métiers verts, c’est tous les métiers qui s’occupent de protection, de surveillance, d’observation de la nature.
Donc en contact direct avec la nature.
On va voir là garde forestier, technicien rivière, technicien des eaux usées.
Voilà tous ces métiers qui sont en prise directe avec la nature.
Et on a ensuite une deuxième catégorie.
Alors le mot n’est pas très joli, mais ce n’est pas moi qui l’ai choisi.
Les métiers verdissants sont tous ces métiers qui se transforment du fait de la prise en compte des enjeux de transition écologique.
Et donc là-dedans, on va trouver beaucoup de métiers, et principalement les métiers du BTP, du bâtiment, avec la rénovation énergétique.
On va retrouver les métiers de l’agriculture avec l’agriculture bio.
On va retrouver les métiers des énergies renouvelables.
On trouve la mécanique vélo qui a explosé depuis le confinement.
Et donc tous ces métiers-là sont des métiers qui existent déjà, mais sur lesquels il faut apporter des briques de compétences nouvelles pour pouvoir les adapter aux enjeux de transition écologique.
Alors justement, allons à l’école, dans vos écoles.
Chez vous, pas de cours magistraux ennuyeux.
Vous dites que vous êtes l’école des jeunes qui n’aiment pas l’école.
Expliquez-nous.
Oui, alors ça, c’est une phrase qui avait été dite par une jeune juste avant la création de la première école à côté de Toulouse.
Alors maintenant, on ne l’utilise plus beaucoup parce qu’on ne sait pas si c’est les jeunes qui n’aiment pas l’école ou si c’est l’école à ce moment-là qui n’a pas aimé ces jeunes.
Donc il y a toujours cette question-là et cette ambivalence.
Nous, c’est vrai qu’on propose ce qu’on peut appeler aujourd’hui une pédagogie active ou une pédagogie par le faire ou un apprentissage par le faire.
C’est vraiment ça qui est au cœur de notre vision et de notre façon de faire.
C’est-à-dire que la première chose que font les jeunes quand ils viennent chez nous, c’est qu’ils pratiquent.
On leur met une scie dans la main, on leur met une bêche dans la main et on y va avant de théoriser tout ça.
Puisque l’idée, c’est quand même aussi de réfléchir par rapport à ces questions, à ces enjeux et à : comment on peut être utile dans ces questions de transition écologique.
Mais d’abord, en fait, l’idée, c’est aussi de se, quelque part, je vais dire, de se reconnecter.
Mais dans un monde où on est de plus en plus hors sol, ça fait quand même du bien d’être productif.
Ce n’est pas vraiment le mot, mais d’être un créatif ou d’être constructif, en tout cas.
Et c’est de là, en fait, qu’on va construire la discussion autour des questions de transition écologique.
Être constructif, être dans l’action à qui s’adresse concrètement le réseau Être.
Quels sont les critères d’entrée pour aller dans votre école et donc s’inscrire dans des parcours de formation?
Nous, on s’adresse à tous les publics, mais notre cœur de public depuis le début, comme j’ai raconté en tout début d’émission, c’est les 16 à 25 ans.
À 80 % de notre public, c’est les 16 à 25 ans qui sont des jeunes qui ont en transition ou en difficulté par rapport à la société actuelle, en réflexion en tout cas, en transition par rapport à toutes ces réflexions-là.
Donc, c’est des jeunes qui vont être soit décrocheurs scolaires, soit déscolarisés, soit en prise avec la justice, soit des jeunes un petit peu diplômés, mais qui vont avoir le bac, par exemple, ou bac plus 2 même, mais qui se posent beaucoup de questions sur justement le côté pratique des choses, comment on met en pratique en fait.
C’est vraiment cette question-là d’emprise avec le réel.
Et donc voilà, donc ça, c’est 80 % de notre public et on a 20 % de publics, qui sont d’autres publics, des personnes à reconversion professionnelle, on travaille avec des réfugiés, on travaille avec tout type d’autres publics qui viennent aussi apporter en fait dans la mixité des groupes.
Ça, c’est un point très important dans notre réflexion et dans notre façon d’agir plutôt qui est cette question de la mixité.
Donc, on a 50 % de femmes et 50 % d’hommes dans nos formations.
On a des jeunes qui viennent de la ville, de la campagne, de péril urbain, d’un peu partout, des jeunes qui ont un peu de diplômes, pas du tout de diplômes, encore moins de diplômes que des diplômes.
Enfin voilà, on a un peu tous les parcours.
Et sur le plan pratique, toujours une question.
Ce sont des formations qui sont prises en charge, qui sont gratuites pour les participants?
Tout à fait, oui.
En fait, le choix qu’on a fait, c’est qu’on a des formations qui sont effectivement prises en charge, qui sont gratuites pour les jeunes.
Et on a…
Donc c’est financé principalement par les régions et par des organismes privés, dans le cadre de la taxe d’apprentissage, par exemple.
Nous, on a trois types de formations dans toutes nos écoles qui sont des formations, on va être plutôt sur des formations découvertes ou remobilisation, qui sont des formations très courtes.
L’idée, c’est de dire qu’en fait, de ces sujets, de ces métiers, on en parle très peu, finalement, encore.
Ça commence à venir, mais il y a vingt ans, c’était très peu.
Et il y a cinq ans encore, c’était très peu aussi.
Et donc, on commence de parler de ça.
Et puis, il y a aussi un volet de remobilisation, c’est-à-dire qu’on va travailler des fois avec des jeunes qui, depuis cinq, dix ans, n’ont pas eu de projet, ne sont pas sortis, ne sont pas engagés.
Et donc, on est sur des formations qui vont durer entre une semaine à un mois.
Et donc, c’est des formations qu’on appelle remobilisation.
On va être beaucoup dans l’action, comme je disais tout à l’heure.
On a un deuxième type de formation qui sont des formations préqualifiantes.
Donc là, l’idée, c’est de dire, comme je l’ai dit tout à l’heure, il y a énormément de métiers, de possibilités, de formations autour de ces questions de métiers, de la transition écologique.
Et donc, on prend trois à six mois pour définir vraiment ce qu’on a envie de faire.
Donc, on va tester, on va rencontrer des entreprises, on va expérimenter, on va voir ce qu’on a vraiment envie de faire comme un métier.
Et ensuite, dans chaque école, on a un troisième type de formation qui est vraiment la propre à chacune des écoles, qui sont des formations qualifiantes ou diplômantes.
Où là, chaque école, selon les partenariats qui sont développés sur le territoire, selon les besoins qu’il va y avoir en termes d’emploi sur le territoire, selon les appétences et les compétences de chacun, on va développer des formations.
Par exemple, à Toulouse, on a une formation sur la menuiserie, mais spécialisée en économie circulaire.
À Paris, on va travailler sur la mécanique vélo.
À Montpellier, on va travailler sur les énergies renouvelables.
Donc, chaque école a un peu sa couleur, qui fait qu’ensuite, on a aussi un système de compagnonnage, avec toute proportion gardée, mais en tout cas, on a des jeunes qui peuvent aller d’école en école, selon leurs appétences en termes de métier.
Pour la partie formation diplômante, évidemment, l’objectif, c’est d’arriver vers une insertion professionnelle.
Comment vous travaillez avec le monde de l’entreprise?
Est-ce que justement, vous répondez, c’est bien identifié, vous répondez à un besoin de recrutement?
Les besoins sont importants?
Oui, oui, alors nous, on est plutôt, comme on a pu l’entendre en tout cas, mais on est plutôt sur les métiers manuels de la transition écologique, des métiers du fer, des métiers pratiques.
Et aujourd’hui, en fait, même sans parler de métiers de la transition écologique, c’est des métiers qui déjà structurellement sont en déficit de main d’œuvre.
Les métiers du bâtiment, les métiers de l’électricité, enfin, on peut citer à peu près tous les métiers manuels de toute façon.
Et donc, ils sont déjà un déficit de main d’œuvre.
Et donc, ils sont déjà un déficit de main d’œuvre.
Donc nous, on se dit, c’est aussi une opportunité pour se dire dans ce renouvellement de personnes et de salariés, de travailleurs dans ces métiers-là, c’est aussi l’occasion de faire peut-être changer les pratiques, etc.
Et donc, en plus, venant les questions de prise en compte de transition écologique, là, on est dans une double difficulté en termes de recrutement.
Et pour donner un exemple, en région Occitanie, sur les métiers des énergies renouvelables, par exemple, on parle de sept postes pour un candidat.
Et donc, on est vraiment en grosse difficulté de recrutement, très clairement.
Et là, aujourd’hui, on travaille, nous, de plus en plus avec les entreprises, effectivement, pour pouvoir…
Alors, la question, en fait, c’est que nous, on a des jeunes qui, à la fin de leur parcours, pour certains, en tout cas, et certaines, être plutôt en réflexion, très engagés, qui vont avoir envie d’agir, en sachant que, quand ils rentrent, ils n’ont pas du tout de prise de conscience autour de ces sujets-là.
Et donc, on va travailler maintenant avec les entreprises pour voir comment on peut accompagner, comment on peut former, en fait, des jeunes sur ces métiers-là, tout en conservant, en fait, les valeurs, j’allais dire, en tout cas, les principes et les réflexions qui ont été amenées dans le cadre des écoles.
Donc là, on travaille vraiment main dans la main avec les entreprises, répondre à leurs enjeux de recrutement, mais sans perdre, en fait, le fond et l’envie de changement aussi qu’il y a quand même à l’initiative de nos écoles.
Sur les deux pieds, insertion professionnelle et transition écologique, le réseau des écoles Être se développe et même accélère.
Quels sont vos projets?
Vous avez des projets ambitieux en termes géographiques aussi, puisque vous avez l’objectif d’avoir une école par département en France.
Oui, alors, on est peut-être un peu fou, mais on se dit que la problématique ou l’ambition, en tout cas, elle n’est pas complètement démesurée par rapport aux enjeux.
Donc, on est même très, très loin, à vrai dire.
Ce qui s’est passé, c’est qu’en fait, les constats, c’est dire que d’une part, nous, on dit que la formation, elle peut et elle représente déjà le boulot d’étranglement de la transition écologique.
C’est-à-dire qu’on peut mettre des milliards sur des panneaux solaires, mais si on n’a personne pour les installer ou les entretenir, ça ne sert à rien.
Enfin, ça ne sert à rien.
En tout cas, on ne peut pas le faire.
Donc, il faut former vite et former du monde, tout en gardant cet esprit et ce cadre de réflexion et d’engagement.
Donc, ça, c’est la première chose.
La deuxième chose, c’est qu’en 2017, quand on a lancé la première école à côté de Toulouse, on ne s’était pas du tout dit qu’on allait s’aimer, développer des écoles, etc.
Mais ce qui s’est passé, c’est que du fait de la petite médiatisation qu’il y a eu à ce lancement de cette première école, on a commencé à recevoir des appels de partout en France.
Et donc des gens qui nous disaient, alors c’était des familles, ça peut être des jeunes, des parents, des grands-parents même, des associations, des collectivités qui nous disaient, mais c’est génial cette école, on en voudrait une en bas de chez nous.
Parce que venir à Lahage, dans ce petit village de 160 habitants, certes très agréable, mais un peu inaccessible depuis la Bretagne ou l’Alsace.
Et donc on a réfléchi là-dessus et on a conçu ce que pouvait être une école être.
Et donc à partir de 2019, on a essaimé
Donc aujourd’hui, il y a 11 écoles en France et un objectif de 60 écoles en 2027.
Et effectivement, selon la réflexion en termes d’implantation, on se dit qu’une école par département, ça a du sens.
Voilà, ce sera peut-être plus.
Mais en tout cas, ce qu’on ne veut pas, c’est créer des grandes écoles.
C’est-à-dire qu’on voudra toujours rester dans cette dimension où on entre 70 et 100 jeunes par an.
Et donc 70, 100 jeunes par an, à peu près dans les départements, c’est assez facile, on va dire, entre guillemets, à avoir.
Et donc, voilà, c’est un peu l’objectif, on va dire.
Une école par département, ce sera peut-être autrement.
Mais en tout cas, c’est l’objectif qu’on s’est fixé.
Et justement, dans ce mouvement d’essaimage, il y a peut-être parmi nos auditeurs, nos auditrices, des personnes qui seraient intéressées à l’idée de monter avec vous une école de ce type.
Et donc, on comprend, vous pouvez les accompagner.
Quels sont un peu les critères et les premiers pas à accomplir en votre direction?
Tout d’abord, c’est l’envie, déjà, qui doit être le premier critère.
Et ensuite, alors, depuis l’année dernière, on a un nouveau système, justement, dans cette envie d’accélération et de cohésion et de travail sur ce développement un petit peu des écoles.
On fait un système d’incubation.
Donc, on a, à partir de mars-avril, un appel à manifestation d’intérêt où on appelle justement, par exemple, les auditeurs et auditrices du podcast qui le souhaiteraient à se faire connaître.
Donc, il y a un dossier à remplir avec, nous, ce qui est très important, c’est l’aspect ancrage local et territorial, la connaissance des acteurs et des actrices du territoire.
Parce que l’idée, ce n’est pas de faire à la place d’eux, mais c’est faire avec.
Donc, on vient s’insérer quelque part dans un écosystème.
Et on veut s’appuyer sur des gens qui connaissent leur territoire.
Parce que nous, on a fait ça.
On a mis, comme je le disais, une dizaine, presque 15 ans pour monter cette première école.
Et donc, on veut vraiment travailler avec des gens qui connaissent leur territoire.
C’est très important.
Et donc, il y a cette AMI qui est lancée en mars, avril.
Et ensuite, à partir d’une sélection, etc., des entretiens.
Et à partir de septembre, pendant neuf mois, en fait, il y a un principe d’incubation où il y a une dizaine d’écoles en incubation par an.
Et donc là, on travaille sur tous les aspects du projet.
Donc ça va être de l’aspect financement, création statutaire, jusqu’à la pédagogie, évidemment, au cœur du sujet.
Et des séances d’immersion dans d’autres écoles, des rencontres, etc., Être pour École de la Transition écologique, je mets toutes les informations évidemment pratiques dans la description de cet épisode.
Merci Frédérick Mathis d’être passé dans Soluble(s).
Un grand merci à vous!
Cet épisode.
Si vous l’avez aimé, notez-le, partagez-le et parlez-en autour de vous.
Vous pouvez aussi nous retrouver sur notre site Internet csoluble.media.
À bientôt.
Écoutez l’épisode complet. (Seul le prononcé fait foi)
POUR ALLER PLUS LOIN
- Visiter le site : www.ecole-transition.eu
TIMECODES
00:00 Introduction
00:36 L’histoire commence en 2004 lorsque Frédérick Mathis travaillait dans un foyer pour jeunes à Toulouse
02:32 Les métiers de la transition écologique : de quoi s’agit-il, concrètement ?
04:02 Dans les écoles ÊTRE la pédagogie par le « faire » est au cœur du projet
05:38 Qui peut s’inscrire ? Quelles sont les critères d’accès aux formations proposées par les écoles ÊTRE?
07:35 Description de ces formations gratuites pour les participants et prises en charge essentiellement par les conseils régionaux ou des organismes privés
09:52 Les débouchés vers l’emploi, les besoins en recrutement sont importants, des métiers en déficit de main d’œuvre
12:13 Le réseau des écoles ETRE se développe et ambitionne d’ouvrir, à terme, une école par département français, son premier objectif et de passer de 11 à 60 écoles d’ici à 2027
14:52 Comment procéder pour monter une école locale avec la fondation ETRE ? Un incubateur est lancé, un appel à se faire connaître en mars/avril 2023 est ouvert.
16:52 Merci à Frédérick Mathis !
17:28 Fin
Propos recueillis par Simon Icard.
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![Soluble s podcast LA MAISON DES FEMMES MARSEILLE PROVENCE Un cocon pour se réparer et rebondir après les violences copyright AP-HM Des lieux uniques. Les Maisons des femmes sont adossées à des hôpitaux publics. Elles sont pensées comme des cocons pour soigner, écouter et accompagner des femmes victimes de violences. Objectif : les aider à se réparer et à sortir de ce cauchemar qui touche, chaque année en France, 670 000 femmes. Née sur le modèle de la Maison des femmes de Saint-Denis, sa sœur marseillaise fait partie d’un réseau national qui se développe sur l’ensemble du territoire.](http://csoluble.media/wp-content/plugins/revslider/public/assets/assets/dummy.png)