[Transcription] IA, BIG DATA, SATELLITE, LiDAR : Quand les données numériques se mettent au service de la biodiversité
Il crée des outils numériques pour accélérer la préservation de la biodiversité à l’heure où une sixième extinction de masse est redoutée et que l’alarme de l’urgence climatique a sonné.
Un changement d’échelle bienvenue pour découvrir, inventorier et décrire le vivant quand on sait qu’une partie de ces espèces menacées ne sont tout simplement pas encore connues.
Depuis 2008, Olivier Rovellotti, ingénieur informatique, développe sa société Natural solutions autour du concept de “naturaliste augmenté”.
Des services qui captent, stockent et font parler les données pour aider à prendre des décisions écologiques ou sensibiliser le public.
Pour Soluble(s), ce spécialiste des données numériques détaille les bénéfices que peuvent apporter ces technologies, plus souvent décriées pour leur impact environnemental que pour leur plus-value.
Transcription (automatisée)
Bienvenue dans un nouvel épisode de Soluble(s).
Aujourd’hui, je veux en savoir plus sur l’utilisation des données numériques dans le domaine de l’environnement et voir comment on peut les mettre au service de la protection de la nature et du vivant.
Bonjour, Olivier Rovellotti.
Tu es un spécialiste des données en ingénieur informatique et le fondateur de Natural Solutions, une société basée à Marseille qui collecte, qui gère, stocke et exploite des données environnementales.
Alors, on va voir pourquoi tu as décidé de mettre à contribution tes compétences dans l’édition de logiciels et dans le conseil au service de la prise de décisions écologiques.
C’est un aspect du numérique dont on parle peu.
J’ai hâte de connaître les cas concrets sur lesquels tu travailles.
Ta société est née en 2008 et nous sommes en 2024 à l’ère de l’intelligence artificielle.
On en parlera aussi dans cet épisode.
Mais d’abord, tu le sais, on adore en savoir plus sur le parcours de l’invité.
Au début de chaque émission et avant de devenir un entrepreneur, pouvais-tu imaginer que tu irais dans cette direction sur le chemin de l’aide à la protection de l’environnement?
Tu faisais quoi avant?
J’ai toujours été plus ou moins entrepreneur dans l’âme quand même.
Et j’ai aussi toujours plus ou moins été impliqué dans l’environnement.
Parce que moi j’ai grandi dans un village bord de l’étang de Berre, à côté de Marseille, à Saint-Germain plus exactement.
Et ce village est côtier de cet étang qui a été délaissé et qui a énormément souffert de la pollution de la pétrochimie et aussi de l’afflux permanent d’eau douce de la station EDF.
Et donc j’ai grandi dans ce conflit et dans cette lutte quelque part pour essayer de préserver cet étang.
Et je pense que ça, ça m’a pas mal traumatisé.
Et ensuite, je suis tout de suite été impliqué dans des questions environnementales.
Alors j’ai eu un parcours d’ingénieur informatique.
Je suis parti en Angleterre, en Irlande, travailler dans des startups un peu classiques, puis Microsoft, etc.
Mais dès que j’ai pu, je suis retourné dans l’environnement et plus spécifiquement dans la biodiversité.
L’environnement donc tout autour de toi dès évidemment dès le plus jeune âge, donc en effet, mais donc tu es devenu un entrepreneur, tu as créé une naturelle solution.
C’est surtout à travers les solutions justement que je voudrais qu’on comprenne bien les problèmes qui se posent, et notamment sur la pression exercée par l’homme sur la biodiversité.
Les activités humaines ont un impact majeur sur elles.
Quelle est l’ampleur des dégâts actuellement, si on peut dire?
Qu’est-ce que tu constates autour de quel grand chiffre?
On parle de la sixième extinction de masse.
C’est vrai que c’est relativement catastrophique.
Il y avait Rachel Carson qui avait écrit Les printemps silencieux.
Je crois d’ailleurs en 1972, c’est l’année de ma naissance.
C’était le premier club de Rome en 1972 aussi.
C’était les premières prises de conscience autour de l’environnement.
Mais aujourd’hui on sait, on a tout à fait conscience, bien qu’il y ait une amnésie environnementale, et que pendant le temps d’une vie, on a tendance à oublier un état initial de la biodiversité, notamment qui aurait pu être plus riche et plus diverse.
On sait quand même que les chiffres sont à la baisse et ils sont relativement catastrophiques, surtout sur le monde des insectes dont on a terriblement besoin pour fournir ces services.
C’est que c’est une ligne de pollinisation notamment, mais aussi tout un tas d’autres choses, dégradation ou recréation des sols.
Et s’il n’y a plus d’insectes, notre vie, notre habitabilité sur Terre sera sérieusement mise en question.
Biodiversité, ça veut dire l’ensemble du vivant.
Si on se demande, plus d’un million d’espèces animales, végétales, seraient aujourd’hui menacées d’extinction.
75% de la surface de la Terre est altérée de manière significative par les activités humaines, les océans aussi.
Évidemment, on connaît des troubles importants.
Et la vie qu’il y a également, évidemment, dans l’océan.
Dans ce contexte, on le sait, les États tentent de se mobiliser, de définir des objectifs sur le terrain des actions de conservation de la nature et du vivant sans nombreuses.
En tout cas, elles ont tendance à se multiplier.
On va voir que l’accès à des informations précises est essentiel.
Dis-nous de quoi parle-t-on lorsque l’on évoque les données numériques dans ton domaine?
On parle de Big Data, mais c’est quoi au juste?
Alors, on parle effectivement de Big Data pour les données de biodiversité.
On ne connaît qu’une toute petite partie du vivant.
Donc, il faut quand même mettre un très gros bémol sur, finalement, notre capacité de connaître ce qu’on est en train de détruire.
On est en train de détruire des grands pans du vivant, des grands pans de diversité génétique et de milliers d’années d’évolution sans l’avoir décrite.
Et ça prend encore des dizaines, voire même, j’ai entendu le chiffre de 1000 ans peut-être, de pouvoir décrire l’ensemble du vivant sur Terre.
Dans 1000 ans, au rythme d’intersection actuelle, on aura détruit l’intégralité de ce qu’on essaie de connaître.
Donc, dans les pays développés comme la France, avec des muséums installés depuis des centaines d’années, ou à Montpellier, ou même à Marseille, au Muséum de Marseille, ou quelque part, on a eu des naturalistes, des lineés et consorts, qui ont décrit ce vivant, qui l’ont répertorié, qui lui ont donné des noms.
Ces données de biodiversité peuvent être bancarisées pour orienter la prise de décision.
Mais dans les pays d’Afrique notamment, les pays équatoriaux, où finalement le vivant est le plus riche et divers, on connaît encore très peu, très très peu.
Et le processus de description prend énormément de temps.
10 ans, 10 ans pour avoir un nom, peut-être 10 ans de plus pour avoir un statut, donc peut-être 20 ans avant d’arriver à un statut de protection, de préservation.
Donc il faut passer par d’autres proxys de calcul de diversité.
Et là, c’est extrêmement intéressant.
Tu parlais à l’instant de l’ère de l’IA et l’ère du Big Data.
On va probablement shifter d’un observateur humain à un observateur intelligence artificielle qui va nous permettre d’acquérir beaucoup plus rapidement et de réduire cette course à la connaissance pour pouvoir avoir une course à la préservation et à la restauration.
Et donc c’est la bioacoustique, l’ADN environnemental, le satellitaire, le LiDAR, tous ces capteurs qui sont audiovisuels ou satellitaires qui vont nous permettre d’évaluer un état initial résiduel faiblement détérioré sans passer par la phase.
On réunit tout un tas d’experts, on essaie d’établir un nom, on envoie un spécimen au muséum d’histoire naturelle de Paris, ce spécimen est mis dans un bocal et puis un jour on a peut-être le fait qu’il en reste très peu et donc on va dire que c’est préservé.
Je me dis en t’écoutant qu’on parle beaucoup des excès du numérique dans la vie sociale, mais aussi de l’impact environnemental du numérique, notamment de son empreinte carbone pour les équipements.
Mais bon, ce n’est pas le sujet de l’épisode.
Tu fais le lien entre l’urgence écologique et le gain de temps que l’intelligence artificielle et le Big Data permettent de réaliser.
C’est sur ce point précis qu’il y a une convergence entre le numérique et l’urgence d’un côté et la rapidité des outils de là.
Oui, alors moi, je suis dans la continuité quelque part de la création d’outils et d’augmentation de notre capacité cognitive, notre capacité de déplacement.
La technologie, c’est un outil, c’est peut-être un pharmacot, à la fois le problème et la solution, mais c’est un outil comme peut l’être le vélo, le marteau, le tournevis.
Aujourd’hui, on a le smartphone.
Ce week-end, on organise avec la mairie de Marseille le City Nature Challenge qui va se tenir dans toutes les villes du monde, quasiment, pour essayer d’inventer la biodiversité urbaine des différentes agglomérations de France, qui apparaît Versus Marseille, d’ailleurs ça va faire un classico.
Et pour ce faire, on utilise, j’utilise tous les jours, ce week-end d’ailleurs encore, des intelligences artificielles embarquées dans des smartphones, avec l’application SIC ou d’autres applications qu’on a pu développer, l’application INPN espèces, enfin on en a fait tout un tas.
Ou absolument génial BirdNET, qui est alors ça c’est pas nous, mais c’est les américains qui vont prendre l’audio directement de votre micro, de votre smartphone et vous dire quel était cet oiseau.
Moi j’ai beau être militant naturaliste, je ne connais aucun oiseau au son, et grâce à cette appli, j’ai pu faire des déterminations ce week-end, directement dans mon char d’oeuvre.
Ça a l’air pratique, ludique, participatif.
C’est cet aspect du numérique sur lequel tu travailles, dont tu le disais, l’outil digital le plus proche des gens, et souvent le smartphone, on l’a tous plus ou moins partout, tout le temps, dans la poche ou dans la main.
Il y a aussi le sujet des atlas de la biodiversité que vous contribuez à créer.
Peux-tu nous dire ce que c’est et à quoi ça sert?
L’État, France et l’OFB financent toujours des atlas de la biodiversité pour toutes les communes.
A-B, c’est A-B, c’est pour atlas de la biodiversité communale.
C’est un appel à projet OFB.
Ça permet de mobiliser les acteurs dans le territoire, aussi bien en ville communaux ou intercommunaux, pour essayer de mieux connaître leur territoire, connaître le vivant qui est présent et aussi imaginer des stratégies de gouvernance, de coopération autour du vivant, des stratégies, on parle aujourd’hui de coviabilité, pour diriger à la fois les services publics, les décideurs, les politiques, les citoyens vers des trajectoires qui soient moins destructives et peut-être même régénératives, on l’espère, dans certains cas.
La société emploie désormais une centaine de personnes.
On imagine que tes clients, les clients de Natural Solutions, sont des clients plutôt publics, des décideurs.
Est-ce que tu peux nous donner quelques exemples de réalisation ?
Alors, qu’est-ce que je peux…
On est…
Bon, je ne sais pas si je dois en parler, mais on répond actuellement à la classe de la biodiversité, à la plateforme de la classe de la biodiversité pour Nantes Métropole.
Ce n’est pas gagné, mais on va y répondre dans les jours qui viennent.
On travaille énormément avec le Parc national des Écrins, tous les parcs nationaux de France, quasiment.
J’ai en projet à l’heure actuelle l’idée de création d’un drone ballon pour faire de l’inventaire et du monitoring de sites de restauration écologique ou de compensation.
On a quasiment tous les jours des demandes autour de l’inventaire du patrimoine arboré.
On travaille avec le satellite et le LiDAR pour faire un inventaire automatisé du patrimoine arboré des villes.
Et donc, les villes qui sont soumises aux aléas climatiques qui sont chaleur, mais aussi vent et aussi montée des eaux et des rivières, sont en train de se mobiliser parce qu’ils ont compris ces enjeux.
Un arbre qui tombe, c’est du pénal pour le maire potentiellement, qui tombe sur une voiture.
Donc, on va avoir dans l’ouest du pays de plus en plus d’épisodes de fortes tempêtes.
Et puis dans le sud, des épisodes caniculaires avec des restrictions d’accès à l’eau, comme ça a pu l’être le cas à Marseille l’année dernière.
Alors, restons un peu sur ce sujet.
En effet, nous avons tous à l’esprit que lorsqu’on évoque la nature et l’espace urbain, on a l’esprit, pour ceux qui connaissent le mot dans le jargon, la notion de revégétalisation, en gros, de remède de la nature en ville.
Et sur l’aspect de la plantation d’arbres en particulier, en quoi justement les données, l’observation peuvent aider à prendre des décisions pertinentes pour l’espace urbain et l’enjeu de la biodiversité?
Alors la question de l’arbre en ville, elle paraît comme étant une évidence.
L’arbre, c’est un climatiseur naturel, c’est une solution fondée sur la nature.
Qui nous permet d’éviter ces fameux îlots de chaleur urbain.
Ça peut monter jusqu’à 8, 10 degrés.
On parlait même de faire cuire des œufs sur l’asphalte peut être cet été.
Voilà, tellement il fera chaud probablement.
Ça paraît évident, mais c’est un casse-tête pour les aménageurs.
Il doit prendre en compte les réseaux qui sont de plus en plus nombreux.
Donc la fibre, l’eau, etc.
Il doit prendre en compte des questions d’usage sur la voirie.
Est-ce que le trottoir est suffisamment large, est-ce qu’il l’est pas?
Est-ce qu’on va enlever des voitures?
Est-ce qu’on peut se permettre d’enlever des voitures?
C’est une injonction aussi de faire du cyclable, donc le cyclable empiète aussi sur l’espace urbain, et aussi la capacité de développement de la canopée, de cet arbre qui va potentiellement gêner, qu’il va falloir élaguer, et qui engendre des problèmes de coûts de gestion.
A cela vient s’ajouter les trajectoires climatiques, puisqu’en fonction de cette trajectoire, l’arbre va être plus ou moins résilient dans une trajectoire de 2, 4, 8, 10 degrés, whatever.
Et donc il faut combiner ces différents aspects, ces différentes sources d’informations pour essayer d’avoir une stratégie de végétalisation qui soit cohérente, qui soit résiliente et utile, et qui fournit ces fameux services écosystémiques, puisque l’espèce dominante en ville, c’est quand même l’être humain.
Et donc on parle de solutions fondées sur la nature.
Donc on doit apporter des solutions grâce au végétal, aux humains qui résident dans les villes.
Alors on l’entendait tout à l’heure, tu es basé dans le sud de la France, à Marseille, mais ta société a une dimension internationale.
Parle-nous un peu des éventuelles différences de culture, du numérique.
On vient avec l’écologie entre les zones.
Si on est en Europe et ailleurs dans le monde, est-ce que tout le monde avance, j’allais dire au même rythme, où il y a des différences notables d’approche?
C’est intéressant cette question.
Effectivement, finalement, quelque part, comme souvent dans le numérique, le gain, le saut générationnel, le saut conceptuel se fait plus facilement si on a sous-investi, investi faiblement dans la technologie précédente.
On voit bien que, clairement, les Africains sont passés directement au téléphone mobile alors qu’ils n’avaient pas de téléphone fixe et que quelque part, le fait d’avoir développé des téléphones fixes nous a ralentis dans notre développement, notre niveau d’acquisition ou de prise en main d’une nouvelle techno.
Et je pense qu’on est à peu près dans le même enjeu au niveau de la biodiversité, le fait d’avoir des observateurs humains très compétents et cette notion d’espèce, peut ralentir, pourrait ralentir en fait le passage à une autre dimension qui va être la dimension de l’intelligence artificielle, de l’analyse automatique, d’imagerie satellitaire ou du bruit, du son, si on en parlait en bioacoustique.
Et les pays qui sont très développés et qui ont eu des muséums, qui ont eu des naturalistes, qui ont eu des sciences naturelles et des bases données complètes, auront probablement plus de mal à changer d’échelle et à travailler sur ce concept sur lequel on travaille déjà depuis des années de naturaliste augmenté et finalement de citoyen naturaliste augmenté, qui n’est pas simplement un commun des mortels qui ne connaît rien à la biodiversité, mais grâce au smartphone, on va lui apporter la capacité d’être lui-même un capteur.
Ça, c’est intéressant et après, il y a toujours l’enjeu du questionnement de la gouvernance par rapport à une IA.
Qu’est-ce qu’on délègue comme responsabilité réelle à une intelligence artificielle?
Est-ce qu’on lui délègue simplement le fait de donner un nom à une espèce ou est-ce qu’on lui délègue complètement la gestion de notre territoire, notre trajectoire de vie?
Et ça, c’est une vraie question.
Je reviens un instant sur le terrain et l’aspect participatif du numérique.
Tu en parlais de transformer le citoyen en un capteur au bénéfice de la question donnée pour la biodiversité.
Concrètement, il y a des applications.
Pour ça, tu as développé une application qui s’appelle EcoBalade.
Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus?
Ça concerne les touristes de passage à Marseille ou les Marseillais eux-mêmes?
Oui, tout à fait.
EcoBalade, c’est vraiment l’entrée de gamme des sciences participatives.
On peut parler d’éducation environnement puisque nous, on ne collecte pas vraiment les données.
Mais ça permet de faire de la découverte et de commencer à comprendre qu’il y a une diversité du vivant et commencer à s’intéresser à la biodiversité sur un petit parcours.
L’idée, c’est de réduire la taille d’une randonnée, de la réduire à 2, 3, 5 kilomètres et sur ces 5 kilomètres, de présenter une centaine d’espèces.
Donc la partie immergée de la diversité et de la complexité du vivant est de donner des moments de respiration, des moments d’émerveillement en allant à la découverte de la faune et de la flore grâce au son, grâce à l’image et grâce à une clé de détermination qui est embarquée dans le smartphone.
L’humain au cœur de son environnement et l’humain qui en fait partie, Olivier Rovellotti, fondateur de Natural Solutions.
On peut te suivre sur les réseaux sociaux, tu prends soin à la parole sur LinkedIn notamment ?
Sur LinkedIn, oui, j’ai une petite communauté.
Je pense sur ce sujet.
Suivez-moi sur LinkedIn, Olivier Rovellotti, sinon sur Twitter.
Je mets tous les liens en description.
Merci d’être passé dans cette émission.
Merci Simon.
A bientôt.
Voilà, c’est la fin de cet épisode.
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À bientôt.
POUR ALLER PLUS LOIN
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Les applications citées dans l’émission :
- Ecoteka, l’outil pour la renaturalisation des villes
- ecoBalade
- L’atlas de la faune et de la flore du Parc national des Écrins
- BirdNET l’application mobile pour reconnaître les oiseaux à partir de leur chant
>> Voir aussi : Le recif, le tiers-lieu marseillais, un coworking dédié aux acteurs de l’environnement
TIMECODES
00:00 Introduction
01:19 Le parcours d’Olivier Rovellotti
02:48 Biodiversité : Vers une sixième extinction de masse ?
04:46 Écologie et Big Data
08:02 Des outils numériques pour augmenter notre capacité de connaissance
09:58 Atlas de la biodiversité : ça sert à quoi ?
12:53 L’arbre en ville, un casse-tête pour les aménageurs
15:04 Les différences de culture numérique et écologique dans le monde
17:38 A Marseille, l’application ecoBalade pour découvrir la biodiversité lors de randonnées
18:24 Merci à Olivier Rovellotti !
Fin
Propos recueillis par Simon Icard.
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