[TRANSCRIPTION] La Collecte.Tech en lutte contre la précarité numérique
La collecte.tech lance un appel aux entreprises et collectivités. Huit millions de Français sont privés de matériel numérique. Donner son matériel est un geste qui peut s’avérer déterminant pour participer à la lutte contre la précarité numérique.
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Des équipements numériques nomades recherchés
Depuis novembre 2020, cette action lancée par l’association Emmaüs Connect développe et structure le don d’équipements numériques.
Le principe est simple : il convient de proposer votre don de matériel sur le site Internet de la collecte.tech puis votre équipement sera récupéré, reconditionné, puis revendu à un prix très accessible à des bénéficiaires du réseau Emmaüs connect qui ont besoin de smartphones, tablettes et d’ordinateurs portables récents.
Aujourd’hui, je reçois Camille Bardou, responsable du projet de la collecte.tech portée par l’association Emmaüs Connect.
Transcription (automatisée)
Bienvenue dans ce nouvel épisode de Soluble(s).
Aujourd’hui, je souhaite médiatiser une grande opération de solidarité numérique.
Bonjour Camille Bardou.
Bonjour.
vous êtes la responsable du projet de LaCollecte.Tech, porté par l’association Emmaüs Connect.
On va parler ensemble de l’appel que vous lancez aux entreprises et aux collectivités.
Un appel aux dons de matériel.
Mais d’abord, présentez-nous la mission d’Emmaüs Connect.
vous vous luttez contre la précarité numérique.
Et vous dites, il y a urgence à agir en ce domaine.
Pourquoi?
Oui, tout à fait.
Il y a urgence à agir parce qu’en fait, le sujet de la précarité numérique, il est assez récent en fait.
Dans un monde dans lequel la dématérialisation, elle s’accélère et elle impacte tous les aspects du quotidien.
Aujourd’hui, voilà, tout est dématérialisé.
Quasiment tout se fait via le numérique.
Renouveler ses papiers d’identité.
Postuler un emploi.
Accéder à ses droits sociaux.
Prendre un rendez-vous médical.
Faire un virement.
En fait, on se rend compte qu’une partie de la société, une partie de concitoyens qui n’ont pas accès à du numérique, faute d’équipements, de moyens de connexion ou de compétences essentielles pour utiliser ces fameux équipements numériques, cette partie de la population se retrouve complètement dépourvue de cette inclusion à tous ses services et donc en marge.
L’objet et la mission de l’association Emmaüs Connect, c’est bien de lutter contre l’exclusion numérique des plus fragiles, parce qu’aujourd’hui, on trouve important de porter la voix de ces personnes qui, aujourd’hui, sont complètement isolées de la société.
Dans ce sujet de la précarité numérique, l’accès au matériel est un sujet essentiel.
C’est là que vous intervenez avec laCollect.tech.
J’en viens donc à cette action.
C’est une grande opération qui a débuté il y a deux ans, je crois, à peu près en 2020.
Qui peut donner quoi à la collecte.tech?
Alors, la collecte.tech, c’est vraiment l’idée d’aller chercher les équipements numériques non utilisés des entreprises et des collectivités.
On estime à peu près à 8 millions, le nombre de Français, qui n’ont pas accès aux matériels nécessaires pour se connecter.
Et en regard de ces 8 millions, il y a à peu près 2 millions d’entreprises qui déclarent avoir des équipements dormants.
Et puis maintenant, voilà, on va chercher aussi les équipements des collectivités.
Donc, voilà, l’idée, c’est vraiment de s’adresser à ces deux types de donateurs.
Les collectivités, les collectivités locales, les institutions publiques?
Toutes les collectivités, oui, tout à fait.
Un décret récemment paru qui leur permet maintenant de confier leurs équipements à des associations type Emmaüs Connect.
Voilà, avec des prix de vente solidaire encadrés aussi.
Donc, ça permet vraiment aux donateurs d’être en totale confiance quant à la deuxième vie de ces équipements numériques.
On va aller un peu dans ces détails-là.
Quel est le circuit de ces dons?
Que se passe-t-il une fois que vous récupérez le matériel?
Et d’abord, peut-être est-ce que c’est compliqué de vous donner du matériel en pratique?
Alors, j’espère que non.
L’idée, c’est vraiment qu’on simplifie au maximum le don.
Il se fait en règle générale via le site lacollect.tech.
Il y a un formulaire très court de prise de contact qui nous permet ensuite de recontacter la personne qui propose son don, de le qualifier.
Et ensuite, on envoie un reconditionneur du réseau de la collecte Tech, celui qui va être le plus proche du donateur.
On lui demande de faire la collecte.
La collecte est gratuite pour le donateur.
Et puis, une fois que ce reconditionneur a collecté, et bien, c’est à ce moment-là qu’il va reconditionner les équipements.
Et puis, comme ça, on va pouvoir leur donner une seconde vie.
Ils vont ensuite rejoindre un réseau de structures distributrices dans lesquels il y a nos points d’accueil 13 en France, les points d’accueil Emmaüs Connect.
Et puis, tout un réseau d’associations partenaires qui vont aussi pouvoir distribuer ces équipements.
Les dons en matériel sont essentiellement informatiques, ordinateurs, tablettes.
Ça concerne aussi les smartphones.
Tout à fait.
En fait, on a l’habitude de dire sur LaCollecte.Tech que l’on recherche des équipements nomades.
Donc, en effet, ordinateurs portables, smartphones et tablettes.
Voilà pour équiper les personnes qui sont en précarité et qui ne sont parfois pas toujours dans les mêmes domiciles, parfois qui n’en ont pas.
Donc, on va vraiment viser ces équipements nomades.
Donc, vos partenaires les remettent en état.
Finalement, les entreprises qui ont un parc informatique ont l’habitude quand même de le renouveler assez régulièrement.
vous réussissez à obtenir des dons en matériel assez récents, utilisables où il faut vraiment beaucoup les réparer.
Évidemment, dans le modèle économique du projet, puisqu’à la fin, les équipements sont vendus vraiment à un tarif très solidaire, compté 150 euros pour l’ordinateur le plus qualitatif que l’on obtiendrait.
Évidemment, quand on doit payer des personnes pour collecter, pour réparer et reconditionner, l’objectif, c’est vraiment de collecter des choses les plus fonctionnelles possibles.
Et donc, on s’en sort, on y arrive bien.
On a de très, très beaux partenaires qui nous font confiance, qui croient dans le projet, qui croient aussi à l’idée de ces boucles que l’on fait.
On n’en a pas encore parlé, mais LaCollecte.Tech, c’est un projet, mais c’est surtout cette filière régionale.
Donc, l’idée, c’est vraiment de fonctionner à échelle d’un territoire régional pour identifier les besoins des personnes en situation de précarité numérique et puis faire travailler les donateurs et les reconditionneurs ensemble, vraiment à échelle d’une région.
Et donc, on sait aussi que ça, ça parle aux donateurs.
Et donc, les donateurs qui nous font confiance savent où partent leurs équipements.
On peut vraiment assurer une traçabilité de A à Z.
Et je pense que c’est aussi un bel argument, bien sûr, en plus de l’effacement des données, mais qui est vraiment la base de la base, on va dire.
Donc, du coup, voilà, ça marche plutôt bien.
On a déjà collecté plus de 23 000 équipements.
Donc, on est plutôt contents et les donateurs comprennent bien et de plus en plus.
Pourquoi est-ce qu’on collecte des équipements qui sont fonctionnels ou qui sont proches d’être fonctionnels?
Voilà, une fois qu’on leur dit à qui on les confie, que des fois, on leur fait visiter nos points d’accueil, qu’on leur fait comprendre en fait sur le terrain à qui s’adressent ces équipements, d’un coup, eux comprennent qu’en effet, on ne peut pas sur un projet comme laCollecte.Tech confier des équipements qui ont 10 ans, sur lesquels on ne peut plus mettre de logiciels actuels, etc.
Parce que du coup, ce n’est pas un cadeau en fait pour des personnes en situation de précarité numérique.
L’objectif, c’est vraiment l’utilité derrière.
Et c’est là que j’allais dire se fait tout l’impact du dos.
vous disiez, 8 millions de personnes sont concernées par la galère numérique.
Cela touche des profils de personnes en particulier.
C’est 8 millions juste pour ceux qui n’ont pas accès au matériel.
Pour le nombre de personnes qui sont vraiment en situation qu’on appelle d’illectronisme, on est plutôt autour de 12.
Donc, ça représente quand même beaucoup de monde.
On a tendance à imaginer que, alors voilà, on pense tous à nos grands-parents qui sont en difficulté face au numérique.
On a tendance à oublier que les jeunes aussi, malgré ce que l’on peut penser, peuvent être en situation d’exclusion numérique.
Aujourd’hui, ce n’est pas parce qu’on s’est utilisé TikTok et Instagram que l’on sait aller sur Pôle emploi, que l’on sait faire un CV.
Les seniors ont évidemment un des besoins.
Les jeunes sont aussi présents parmi nos publics.
Et grosso modo, ce dont on se rend compte, c’est que cette exclusion numérique touche tout le monde.
Il n’y a pas de profil type.
Ça va être des migrants, des jeunes en recherche d’emploi, des personnes en insertion, des seniors.
On a vraiment tout type de personnes qui peuvent être touchées par cette exclusion numérique.
Le but des dons est donc de pouvoir les revendre à un prix accessible.
vous avez évoqué 150 euros environ.
Comment concrètement on peut bénéficier de l’aide d’Emmaüs Connect et se procurer un de ces matériels?
Pour bénéficier de l’aide d’Emmaüs Connect, il faut être orienté par un travailleur social.
L’idée, c’est vraiment que nous, on fait confiance aux travailleurs sociaux qui sont sur le terrain, aux assistants, assistantes sociales par exemple, et qui vont identifier une situation de fracture numérique, une situation de complexité façon numérique, et qui vont ensuite nous orienter ces publics, les orienter dans nos points d’accueil, mais aussi les orienter dans d’autres structures de l’action sociale que l’on accompagne.
Et voilà comment est-ce que ça se passe en fait.
Une fois que ces personnes arrivent par exemple chez nous dans nos points d’accueil, on va vraiment diagnostiquer le besoin, on va aller un pas plus loin sur le diagnostic du besoin.
Chez Emmaüs Connect, on a vraiment trois leviers d’action en équipe, en équipement numérique, du coup smartphone, ordinateur, tablette.
On connecte, on permet aux personnes d’avoir accès à la connexion à tarif solidaire et on accompagne aux usages.
Ça, c’est vraiment nos trois métiers.
Et donc, une fois qu’on va faire le diagnostic, on va voir de quoi vraiment a besoin la personne.
Est-ce que c’est tout, tout parti de ces trois leviers?
Et l’idée, ensuite, c’est vraiment de la suivre au maximum pour qu’on puisse lever les francs.
Alors, on va partir du principe que tous ceux qui nous écoutent en ce moment dans ce podcast sont connectés, puisque c’est un projet qui est totalement numérique.
Il faut donc pas hésiter à en parler, j’allais dire, autour de soi et pas que sous forme numérique.
Quel conseil vous donneriez à nos auditeurs qui sont dans le milieu de l’entreprise, salariés ou chefs d’entreprise pour se rapprocher de vous?
Qu’est-ce qui est le plus simple?
Le plus simple, c’est déjà de prendre conscience du sujet.
Donc, si les mots, si tout ce qu’on vient de se dire aujourd’hui arrive à vous convaincre, vous qui nous écoutez tant mieux, si vous avez encore besoin de vous renseigner, le site d’Emmaüs Connect est à votre portée et vous allez pouvoir trouver pas mal d’informations dessus.
Et puis ensuite, voilà, on est tous citoyens et collaborateurs dans une entreprise.
C’est vraiment de proposer à tous ceux qui nous écoutent d’interroger.
Alors, selon votre métier, votre place à l’entreprise, d’interroger peut-être votre DSI, d’interroger les personnes qui travaillent en RSE ou directeur.
Enfin, voilà, l’idée, c’est de commencer par se dire, OK, comment est gérée notre flotte?
Comment est gérée la fin de vie de cette flotte, le renouvellement?
Et à partir de là, en fait, en tirant ce fil d’Ariane, on se rend compte que très souvent, les solutions pour la fin de vie des équipements, elles peuvent ne pas être très, très claires.
Ou alors, on n’a pas pensé tout simplement que, oui, il y a des associations comme Emmaüs Connect qui collectent les équipements et que ça peut aussi vraiment faire sens.
Ce que l’on a tendance à dire aussi aux collaborateurs, c’est que c’est un vrai projet de l’entreprise, en fait.
L’idée, c’est vraiment qu’on travaille, nous, avec les donateurs, comme je vous le disais, sur la traçabilité des dons.
On va pouvoir vraiment leur raconter l’histoire de la seconde vie, de leurs équipements.
On peut venir, comme je vous l’ai dit, en point d’accueil, voir ce que c’est, la précarité numérique, pour comprendre.
On croit vraiment, chez Emmaüs Connect, au terrain.
On est une association vraiment de terrain.
Et donc, tout ça, ça peut aussi permettre de convaincre et de lever les inquiétudes des donateurs qui sont légitimes, qui sont celles que je vous ai citées tout à l’heure, notamment l’effacement des données, la traçabilité, etc.
Tout ça, chez Emmaüs Connect, on le certifie.
Donc, en fait, une fois qu’on a levé ces blocages, finalement, le don est simple, c’est assez évident.
Voilà, les équipements que vous n’utilisez plus, les équipements qui soit traînent dans des placards, soit que vous allez être en déchetterie, parce que pour vous, ça va être peut-être un peu compliqué de voir ce qui est fonctionnel, ce qui n’est pas fonctionnel.
Ou alors les équipements que vous avez l’habitude, peut-être, de revendre à des brokers.
Eh bien, l’idée, c’est vraiment, interrogez-vous, demandez-vous si toute ou partie de ces équipements ne pourraient pas venir aider un projet local.
Et puis social, avec une vraie portée environnementale aussi, qui est vraiment non négligeable.
Sur ce dernier point, sur la portée environnementale, finalement, vous permettez des émissions de gaz à effet de serre en moins.
vous l’avez mesuré, ça, dans votre impact?
On mesure dans le bilan d’impact qu’on fournit à chaque donateur.
L’idée, c’est de leur permettre d’estimer, en effet, le nombre d’émissions de CO2 qui se sont évitées.
On essaie de plus en plus d’amener la réflexion sur ce qu’on appelle le sac à dos écologique.
Donc, on va aller creuser plus loin.
En fait, un équipement numérique, ce n’est pas juste du CO2 qui est mis quand on le fabrique, ça va bien plus loin.
Et ce qu’on appelle le sac à dos environnemental, c’est vraiment toutes les matières premières qui ont été…
C’est le poids de toutes ces matières réunies qui ont été nécessaires à créer un équipement.
Et sur les équipements numériques, on est sur des ratios énormes.
En fait, le poids des matières comparé au poids de l’équipement infine que vous avez entre les mains, c’est assez énorme.
Et on essaye aussi de sensibiliser les donateurs à cette information-là, même si on sait bien que l’impact CO2, c’est celui auquel on pense tous, c’est celui qui est un petit peu plus dans les esprits.
Donc oui, en effet, dans le bilan, on transmet ces informations-là.
On transmet aussi, on a l’habitude de dire, LaCollecte.Tech, c’est un triple impact.
Il y a l’impact environnemental.
On sait qu’à peu près 80 % de l’impact environnemental d’un équipement numérique, il se fait pendant sa fabrication.
Donc c’est très logique quand on évite de refabriquer et qu’on réemploie.
Évidemment, on a un impact environnemental qui est un peu plus fort.
Mais il y a aussi l’impact social qui est évident.
On équipe une personne.
Un équipement donné et reconditionné est égal à une personne équipée ou une famille équipée.
Et puis, il y a l’impact économique aussi dont je voudrais parler juste une petite minute qui est très, très important aussi.
Je vous parlais de ces filières régionales.
L’idée est toute bête.
Quand on donne un équipement et qu’on est à Lille, l’idée, c’est bien sûr qu’il ne soit pas reconditionné en Normandie pour être revendu à Marseille.
Bon, là-dessus, on est plutôt tous d’accord.
Je vous parlais de l’échelon régional.
Donc, on essaie vraiment de fonctionner à échelle d’une région.
Et puis, quand on va donner, confier les équipements et payer le travail de reconditionnement à une structure d’insertion locale, qu’est-ce qu’on fait?
On pérennise des emplois d’insertion, voire on en crée.
Et ça, pour nous, c’est un impact.
C’est l’impact qu’on appelle économique, création d’emploi ou maintien d’emploi vert non délocalisable.
Et pour nous, c’est hyper important aussi.
Et donc, le donateur, dans son bilan d’impact, oui, il va avoir l’impact environnemental, évidemment.
Il va y avoir l’impact social.
Donc, le donateur va pouvoir savoir grosso modo la typologie de personnes qui ont été équipées, voire parfois la structure qui a bénéficié des équipements pour transmettre à ses propres bénéficiaires.
Et puis, évidemment, on va parler de cet impact.
Création d’emploi, pérennisation d’emploi, insertion.
Voilà, on croit dur comme fer à l’insertion en soutenant les structures qui font l’insertion ou l’entreprise adaptée qui permette à des personnes de travailler tout simplement, de se réinsérer dans le monde du travail.
Et c’est important aussi pour nous de parler de cet impact.
Donateur, quand il nous confie des dons, il ne fait pas qu’un impact, il en a trois.
LaCollecte.tech, c’est littéralement l’adresse du site Internet également, que je mettrai en description de cet épisode.
Camille Bardou, merci d’être passé dans Soluble(s), le podcast qui médiatise les solutions.
Merci Simon.
Voilà, c’est la fin de cet épisode.
Si vous l’avez aimé, notez-le, partagez-le et parlez-en autour de vous.
vous pouvez aussi nous retrouver sur notre site Internet csoluble.media.
À bientôt !
Écoutez l’épisode complet. (Seul le prononcé fait foi)
TIMECODES
00:00 Intro
00:39 Précarité numérique : les raisons de l’urgence à agir
01:48 Qui peut donner du matériel à lacollecte.tech ?
03:03 Est-ce compliqué d’organiser un don ?
04:09 Tous les équipements numériques « nomades » sont les bienvenus
04:58 Le modèle économique de lacollecte.tech repose sur des dons de qualité et l’échelon régional
07:03 8 millions de Français en galère de matériel numérique, l’exclusion numérique peut toucher tous les profils
08:10 Comment bénéficier de l’aide d’Emmaüs Connect
09:57 Comment parler de la collecte.tech à son entreprise ?
12:33 Un bénéfice environnemental à donner une seconde vie à ses équipements numériques
13:48 Le triple impact de la collecte.tech (environnement, inclusion, emploi)
15:49 Merci à Camille Bardou !
16:29 Fin !
Propos recueillis par Simon Icard.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Le site Internet de lacollecte.tech
Le site web d’Emmaüs Connect
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