[TRANSCRIPTION] La Maison des femmes Marseille Provence – Un cocon pour se réparer et rebondir après les violences
Des lieux uniques. Les Maisons des femmes sont adossées à des hôpitaux publics. Elles sont pensées comme des cocons pour soigner, écouter et accompagner des femmes victimes de violences.
Objectif : les aider à se réparer et à sortir de ce cauchemar qui touche, chaque année en France, 670 000 femmes.
Née sur le modèle de la Maison des femmes de Saint-Denis, sa sœur marseillaise fait partie d’un réseau national qui se développe sur l’ensemble du territoire.
Soluble(s) reçoit le Dr Sophie Tardieu, l’une des cofondatrices de la Maison des Femmes Marseille Provence qui est adossée à l’hôpital de La conception dans la cité phocéenne (AP-HM).
Transcription (automatisée)
Article source : La Maison des femmes Marseille Provence – Un cocon pour se réparer et rebondir après les violences
Bienvenue dans un nouvel épisode de Soluble(s).
Aujourd’hui, je souhaite parler d’une approche globale pour aider des femmes victimes de violences à sortir de leurs cauchemars, à être soignées et se reconstruire.
Bonjour, docteur, Sophie Tardieu.
Bonjour, Simon.
Tu es médecin praticienne hospitalière à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille.
Tu es spécialiste en santé publique, l’une des cofondatrices de la Maison des femmes Marseille-Provence.
C’est un lieu sûr, un lieu de soins, des corps et des âmes pour prendre en charge les femmes victimes de violences.
On va voir ensemble comment ce cocon a été pensé pour permettre à ces personnes de se réparer et d’aller de l’avant.
Mais d’abord, tu le sais, dans Soluble(s), on est toujours curieux d’en savoir un peu plus sur le parcours de nos invités.
Je disais, tu es médecin.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’orienter vers le soin, puis de t’engager sur le sujet des violences faites aux femmes?
Alors, moi, je suis praticien hospitalier à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille.
Et en fait, j’ai toujours travaillé dans la sphère de la périnatalité.
La périnatalité, c’est quoi?
C’est ce qui entoure au départ la naissance.
C’est la femme, c’est les enfants.
Aujourd’hui, ma mission à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille, c’est de monter des projets, d’aider les équipes cliniques à monter des projets dans cette filière de la périnatalité.
Ça fait des années que je travaille avec les services de gynéco-obstétrique, de néonatologie, de réanimation néonatale.
En fait, j’ai été confrontée à de la violence dans tous ces différents projets.
Et très rapidement, avec une équipe, on est cinq femmes issues du milieu hospitalier et on portait toutes cette même vision à un moment donné confrontée à cette violence quasi quotidienne de créer une structure de soins hospitalière pour cette prise en charge globale des femmes victimes de violence.
Et on s’est inspiré très fortement du modèle de Saint-Denis.
On va certainement en reparler.
Et en fait, on a décidé de porter ensemble ce projet de Maison des femmes.
En effet, parlons de La Maison des femmes, Marseille, Provence, qui est inspirée de ce modèle.
Tu vas tout nous expliquer.
Les chiffres sont terribles.
Ils font régulièrement la ligne de l’actualité.
Les chiffres de violences faites aux femmes.
On estime que chaque année, en France, 670 000 femmes sont victimes de violence.
220 000 de violences conjugales.
C’était important de créer un lieu, un lieu nouveau, pour repenser la prise en charge de ces personnes victimes.
Alors, en fait, le modèle dont on dépend nous permet d’avoir ce qu’on appelle une prise en charge globale des femmes victimes de violence.
Qu’est-ce que ça veut dire et quel est ce modèle?
Donc, en fait, le modèle des Maisons des femmes aujourd’hui, c’est trois ingrédients.
Toutes les Maisons des femmes qui existent en France et à l’étranger aujourd’hui, regroupent ces trois ingrédients.
Tout d’abord, être une Maison des femmes, c’est proposer une prise en charge globale.
Qu’est-ce que ça veut dire?
Ça veut dire une prise en charge à la fois médicale, psychologique, sociale et juridique.
C’est-à-dire prendre en charge la femme sur tous ses aspects.
Donc, ça, c’est le premier ingrédient.
Le deuxième ingrédient, c’est la notion de guichet unique.
Ces femmes, elles ont eu un parcours morcelé.
Elles ont un parcours morcelé.
Et l’idée, c’est de les prendre en charge dans un lieu unique.
Ce cocon, dont tu parlais, qui va leur permettre de ne plus morceler ce parcours.
Tout se passe.
Toute cette prise en charge que je viens de citer se passe dans un lieu unique qui est La Maison des femmes.
Et enfin, le troisième ingrédient, c’est l’adossement hospitalier.
Toutes les Maisons des femmes qui ont le Label Ristart aujourd’hui sont adossées à un centre hospitalier, qu’il s’agisse d’un centre hospitalier local ou un centre hospitalier universitaire.
Pourquoi?
Pour avoir l’expertise médicale et puis pour être en lien avec tous les autres services des hôpitaux qui permettent à la femme de se reconstruire.
Donc trois ingrédients, une prise en charge pluridisciplinaire, un adossement hospitalier et la notion de guichet unique pour prendre en charge chez femmes.
Nous voyons à qui les portes de la Maison des femmes Marseille-Provence s’ouvrent-elles.
On a beaucoup prononcé le mot « femme », l’accueil est inconditionnel. Y a-t-il un âge pour bénéficier de votre soutien ?
Absolument pas. Pour démarrer, la Maison des femmes, c’est un service de consultation de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille. On est situé à l’hôpital de la Conception. Nous sommes ouverts du lundi au vendredi, de 9h à 16h30. Comme tu le disais, l’accueil est inconditionnel. Cela signifie que nous recevons toutes les femmes, quel que soit leur âge, leur situation financière ou leurs droits, ouverts ou non.
Il n’y a pas de limite d’âge, bien que nous soyons un service adulte, ce qui veut dire que nous accueillons les femmes à partir de 15 ans et 3 mois, puisque dans le cadre hospitalier, c’est l’âge de transition vers le service adulte. Bien sûr, il peut arriver que nous recevions des jeunes filles plus jeunes, mais la prise en charge s’effectue à partir de cet âge minimal pour le service adulte.
Les violences faites aux femmes peuvent prendre plusieurs formes : agressions physiques, violences psychologiques, agressions sexuelles, viols, ou encore mutilations génitales. À la Maison des femmes, l’accueil se fait sous la forme d’un parcours. Concrètement, comment cela se déroule ?
À la Maison des femmes Marseille-Provence, nous proposons trois parcours de soins. Le premier est un parcours général, qui accueille les femmes victimes de tout type de violence : violences physiques, psychologiques, sexuelles, sexistes, qu’elles soient conjugales ou intrafamiliales, et qu’elles soient actuelles ou passées.
Le deuxième parcours est dédié aux femmes victimes de mutilations sexuelles féminines, notamment les femmes excisées.
Enfin, nous avons un parcours spécifique pour les femmes enceintes en situation de violence. Nous savons que 30 % des violences conjugales débutent pendant la grossesse, ce qui en fait une période particulièrement vulnérable pour ces femmes. Notre objectif est d’offrir une prise en charge adaptée à chacune de ces situations, quel que soit le type de violence subie.
Il y a donc un parcours spécifique pour les femmes enceintes. Je rebondis sur ce chiffre : 30 % des violences démarrent avec la grossesse, c’est ce que tu nous dis ?
Oui, c’est exact. La grossesse est une période de vulnérabilité. Nous constatons que les auteurs de violences exploitent souvent ces périodes pour aggraver ou initier les violences. Cela peut se manifester par un début de violences, une augmentation de leur fréquence, ou une escalade de leur gravité durant cette période. De manière similaire, l’annonce d’une pathologie chronique peut aussi représenter une période de vulnérabilité, durant laquelle les violences peuvent survenir ou s’intensifier.
C’est un aspect que l’on tend parfois à invisibiliser. Il n’est pas anodin que cette action soit portée par une structure hospitalière. Y a-t-il des chiffres sur les femmes qui poussent la porte de l’hôpital à la suite de violences ?
Oui, bien sûr. La Maison des femmes a ouvert ses portes en janvier 2022 et, depuis, en 18 mois d’existence, nous avons accueilli environ 450 femmes. Ces femmes intègrent un des trois parcours de soins et bénéficient d’un suivi moyen de deux ans. Nous avons réalisé près de 2000 consultations depuis notre ouverture.
La moyenne d’âge des femmes que nous recevons est de 35 ans. La plus jeune a 14 ans et la plus âgée, 78 ans. Environ 10 % de ces femmes sont demandeuses d’asile et près de 20 % n’ont pas de droits ouverts à la sécurité sociale, un point sur lequel nous intervenons. Nous recevons des femmes de toutes catégories socioprofessionnelles, démontrant que la violence n’épargne personne. Nous accueillons aussi bien des institutrices, avocates, médecins, que des femmes demandeuses d’asile.
Au-delà du soin des corps, il est essentiel de prendre soin des âmes. Comment se déroule l’accompagnement psychologique à la Maison des femmes ?
L’équipe de la Maison des femmes est composée de professionnels hospitaliers experts, notamment des gynécologues, obstétriciens, sages-femmes, et sexologues. Sur le plan psychologique, nous avons des psychiatres et des psychologues formés à diverses techniques, dont la psychothérapie classique, mais aussi à des approches spécifiques telles que l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), qui est particulièrement efficace pour traiter le psychotraumatisme. En effet, de nombreuses femmes que nous recevons sont victimes de psychotrauma.
Donc, cette écoute passe par cette expertise de professionnels.
Elle passe également par des consultations individuelles, mais aussi par des temps collectifs que nous proposons aux femmes.
Nous avons monté trois groupes de parole, car la notion du collectif est particulièrement importante dans le cadre des violences.
Il existe un groupe de parole destiné aux femmes en exil, animé par les psychologues de la Maison des femmes.
Nous avons un deuxième groupe de parole pour les femmes excisées, qui viennent parler de leur sexualité, ce qui constitue une partie intégrante de la réhabilitation que nous proposons.
Le troisième groupe de parole, récemment ouvert, se concentre sur les violences conjugales.
À travers ces temps collectifs, en plus des consultations individuelles, les femmes peuvent échanger, se reconnaître dans le groupe, et bénéficier du soutien des psychologues et médecins qui animent ces groupes de parole.
Depuis le début de cette interview, il est clair que la Maison des femmes soigne, écoute, mais se mobilise également autour de la personne, en lui fournissant différentes ressources pour rebondir.
Je souhaiterais maintenant parler de l’action de la justice, essentielle pour obtenir réparation. Il y a des plaintes à déposer et une procédure judiciaire à entamer. C’est un aspect pris en compte au sein même de la Maison des femmes.
Nous entretenons des liens forts avec la police et la justice, notamment pour le dépôt de plaintes. Mais plus encore, nous nous concentrons sur l’accompagnement des femmes dans cette démarche.
À la Maison des femmes, Marseille-Provence, nous avons une convention avec le tribunal et l’Ordre des avocats. Une permanence d’avocat a lieu tous les vendredis après-midi dans nos locaux, où les femmes peuvent être orientées pour poser leurs questions, qu’il s’agisse de droits de la famille, de protection des enfants, de droits des étrangers, ou d’accompagnement au dépôt de plainte, de façon à mieux comprendre leurs droits et les démarches à entreprendre.
Nous avons également un protocole interne avec le bureau d’aide aux victimes pour organiser des rendez-vous précis avec des équipes de police formées, garantissant un dépôt de plainte sécurisé pour les femmes qui le souhaitent.
Il s’agit d’un accompagnement gratuit et basé sur le volontariat.
Le concept de Maison des femmes en France a commencé en Seine-Saint-Denis en 2016 avec l’initiative du docteur Radha Hatem. Ce modèle, inspirant, a fait ses preuves en accompagnant de nombreuses femmes vers l’autonomie. Aujourd’hui, on observe un déploiement de ce modèle dans tout le pays, avec plus de 14 Maisons des femmes et un projet gouvernemental visant à en établir une par département dès 2024.
Nous menons également des actions de sensibilisation auprès de divers publics, notamment le monde médical, à travers des journées de formation régulières et un diplôme universitaire en santé sexuelle en partenariat avec l’Université d’Aix-Marseille. Nous intervenons également auprès des jeunes, dans les écoles et universités, pour sensibiliser à la lutte contre les violences et à la santé sexuelle.
Je pense notamment au milieu festif.
Nous intervenons lors de festivals, lors de concerts, où là, les violences peuvent être présentes.
Nous sensibilisons également en entreprise, puisqu’aujourd’hui, vraiment, on sait la sensibilisation est ultra importante.
Nous devons prévenir pour éviter de soigner dans un deuxième temps les violences.
Donc une prévention tout azimut autour de publics ciblés à risque, mais également population générale.
Prévenir pour éviter d’avoir à soigner et de tenter de contrer ce phénomène qui touche absolument, tu le disais, toutes les classes sociales et tous les milieux.
Je voudrais faire un point sur une des actions de sensibilisation que vous avez menées, sur le risque de soumission en chimique.
Est-ce que tu peux nous dire de quoi il s’agit ?
Alors nos actions de prévention, on les mène à la demande des structures qui nous interpellent.
Et c’est vrai que nous avions été interpellés par une structure universitaire qui avait eu des problèmes lors de soirées étudiantes concernant la soumission chimique.
Alors la soumission chimique, qu’est-ce que c’est ?
C’est utiliser, comme son nom l’indique, un produit chimique, très souvent le GHB, à des fins de violence et notamment de violence sexuelle.
De manière très pratico-pratique, on en a tous entendu parler dans les médias.
C’est mettre dans un verre lors d’une soirée un produit chimique qui permet de modifier le comportement de la potentielle victime et ensuite utiliser cet état pour ne pas avoir de consentement dans la plupart du temps et avoir recours à de la violence.
C’est quelque chose qui se développe de plus en plus en soirée.
Il y a des actions de prévention.
Nous avions été sollicité par cette structure pour informer, sensibiliser, prévenir les étudiants face à ce risque de plus en plus accru, notamment lors de soirées, lors de fêtes.
C’est un risque qu’on voit également en milieu familial, j’allais dire.
Les médias le rapportent actuellement au sein de couples et du milieu familial.
Donc voilà, on peut intervenir en termes de sensibilisation sur différents sujets, différents sujets plus précis.
On peut intervenir par exemple en Ehpad.
Nous sommes intervenus sur le risque lié aux violences chez la personne âgée.
On peut intervenir également sur la notion de risque de violences chez les personnes porteuses de handicap.
On sait que ces personnes porteuses de handicap ont un risque multiplié par quatre de violences.
Donc voilà, on s’adapte.
On s’adapte à la demande.
On s’adapte au sujet qui nous est demandé.
La Maison des femmes, Marseille-Provence.
Donc c’est facile à trouver.
Je vous mettrai les coordonnées dans la description de cet épisode.
Vous êtes actuellement au sein de l’hôpital marseillais de la Conception dans le 5e arrondissement de Marseille.
J’ai lu que vous allez bientôt déménager.
C’est votre grand projet immobilier pour s’agrandir, j’imagine, pour accueillir toujours plus de personnes.
Oui, alors c’est le grand projet de l’année 2024.
Actuellement, nous sommes à l’hôpital de la Conception.
Nous sommes dans des locaux provisoires, donc nous avons 80 mètres carrés, des locaux qui commencent à être très exigus pour le nombre de femmes que nous recevons.
Donc, un projet de déménagement qui est en cours dans des locaux qui nous sont mis à disposition par le Conseil départemental 13.
Nous restons un service hospitalier puisqu’en fait, nous traversons la rue.
Nous serons localisés rue Saint-Pierre dans des locaux de 500 mètres carrés où là, nous pourrons recevoir un plus grand nombre de femmes.
Et puis surtout, nous pourrons développer de nouvelles activités, de nouvelles consultations, de nouveaux ateliers, de nouvelles choses au profit des femmes victimes de violences.
Donc là, les travaux vont commencer.
Ils vont monter en charge et nous prévoyons un déménagement au mois de juin 2024 dans ces nouveaux locaux.
Des projets d’agrandissement.
Je voulais me poser la question du financement et du fonctionnement de ce projet qui est hybride.
Je disais que c’est un projet qui est une émanation du service public, mais vous avez différents mécènes.
Oui, alors La Maison des femmes, c’est un modèle, comme je vous disais, innovant.
Donc nous, on a un modèle de financement mixte, à la fois public et privé.
Donc sur le versant public, on est financé par notre activité, par une mission d’intérêt général.
On répond également à des appels à projets, avec du financement public par des grands institutionnels publics, comme la région sud, mais également le conseil départemental 13, la mairie de Marseille, la métropole.
Et puis, on est très aidé par du mécénat privé.
Donc, nos principaux mécènes sont notamment la Fondation Kering.
Je pense à d’autres types de mécènes comme Sessun, comme la Fondation Engie et bien d’autres.
Et puis, nous faisons appel également à la générosité de la population, puisque nous lançons des collectes régulièrement.
Et en fait, cet argent, qu’il soit public ou privé, nous permet d’améliorer la prise en charge des femmes victimes de violence.
Et nous remercions tous ces mécènes vraiment de nous accompagner dans cette mission qui est la nôtre.
Docteur Sophie Tardieu, donc Praticienne hospitalière à Marseille, à l’Assistance Publique, spécialiste en santé publique, on a bien compris cofondatrice engagée de la Maison des femmes Marseille.
Provence, je mets toutes les coordonnées dans la description de cet épisode.
Un grand merci pour toutes ces informations et d’être passées dans Soluble(s).
Merci Simon, c’était très agréable.
Voilà, c’est la fin de cet épisode.
Si vous l’avez aimé, notez-le, partagez-le et parlez-en autour de vous.
Vous pouvez aussi nous retrouver sur notre site internet, csoluble.media.
(seul le prononcé fait foi)
POUR ALLER PLUS LOIN
La Maison des femmes Marseille Provence
Hôpital La Conception
147 boulevard Baille, 13005 Marseille
Rez-de-jardin Bâtiment principal (Bât. A)
Accueil sans rendez-vous du lundi au vendredi (9h00 – 16h30)
04.91.38.17.17
maisondesfemmes@ap-hm.fr
Dons des particuliers sur le site HelloAsso
TIMECODES
00:00 Introduction
01:07 Le parcours du Dr Sophie Tardieu, praticien hospitalier
03:02 Une prise en charge globale dans un leu unique.
05:04 Qui peut en bénéficier ?
06:18 Comment ça se passe concrètement ?
08:53 Des chiffres éloquents
11:06 L’écoute au-delà du soin des corps
13:43 L’accompagnement pour le dépôt de plainte des femmes victimes de violences
16:20 Le modèle de la Maison des femmes de Saint-Denis
18:28 La prévention des violences faites aux femmes
21:16 Focus sur le risque de soumission chimique
24:24 Un projet de déménagement rue Saint-Pierre à Marseille en 2024
25:51 Un modèle de financement mixte (public, mécènes privés, dons des particuliers)
27:09 Merci au Dr Sophie Tardieu !
Fin
Propos recueillis par Simon Icard.
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