Tout savoir sur les navettes électriques et autonomes de SuburVAN

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Carlos Holguin, cofondateur de SuburVAN, dévoile dans un épisode de Soluble(s) une solution de navettes électriques testée au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines) pour faciliter l’accès aux gares en banlieue. Cet article sous forme de questions-réponses, résume l’épisode et répond aux interrogations fréquentes pour un public éco-responsable.

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Qu’est-ce que le service Rocq-Express de SuburVAN ?

Rocq-Express est une expérimentation de navettes électriques reliant le Bourg de Rocquencourt (Yvelines) à la gare de Vaucresson (Hauts-de-Seine) en moins de 10 minutes. Gratuit et sur réservation, ce service fonctionne de 7h à 9h et de 17h à 19h, visant à réduire la dépendance à la voiture individuelle en banlieue.

Comment réserver une navette Rocq-Express ?

Les habitants s’inscrivent sur la plateforme dédiée de SuburVAN et réservent leur trajet au moins 30 minutes avant le départ. Chaque navette transporte six passagers, avec des créneaux disponibles aux heures de pointe (7h-9h et 17h-19h, du lundi au vendredi).

>> L’article complet : Les navettes autonomes, la clé pour une mobilité périurbaine plus verte ?

Pourquoi les banlieues dépendent-elles autant de la voiture ?

Conçues dans les années 60 pour l’industrie automobile, les zones périurbaines ont des quartiers dispersés, rendant les bus lents et peu pratiques. En France, 84 % des actifs dans les agglomérations de moins de 100 000 habitants et 87 % en zones rurales utilisent leur voiture, souvent seuls, pour aller travailler.

Quel est l’impact environnemental de SuburVAN ?

En remplaçant jusqu’à 70 voitures par jour, les navettes électriques de SuburVAN réduisent les émissions de CO2 de 99 %. Elles ciblent les 14 millions de Français vivant à moins de 10 minutes d’une gare, favorisant un accès rapide aux transports en commun.

: Le van Trikala – Crédit : SuburVan

: Crédit : SuburVan

Les navettes SuburVAN seront-elles autonomes ?

Oui, SuburVAN vise des navettes autonomes de niveau 4 d’ici fin 2025, roulant sans intervention humaine sur le trajet Rocquencourt-Vaucresson, sous supervision. L’objectif est un niveau 5 (autonomie totale) d’ici 2027, supervisé à distance, comme un ascenseur.

Quels sont les défis pour rendre ces navettes autonomes ?

Techniquement, il faut garantir une fiabilité absolue dans un trafic réel à 70 km/h. Réglementairement, la France impose un cadre strict, inspiré du ferroviaire, pour certifier la sécurité. SuburVAN s’appuie sur 30 ans de recherche de l’INRIA pour relever ces défis.

Les habitants acceptent-ils les navettes autonomes ?

L’acceptabilité n’est pas un problème. SuburVAN a transporté 50 000 personnes dans plus de 20 villes européennes entre 2023 et 2024. Les usagers font confiance aux autorités publiques, mais demandent plus de vitesse et de sécurité, notamment pour les trajets nocturnes.

Quel est le modèle économique de SuburVAN ?

En phase expérimentale, le service est gratuit, financé par la Région Île-de-France et la commune. À terme, SuburVAN prévoit de vendre ou louer ses navettes à des collectivités ou opérateurs comme la RATP, via un abonnement mensuel, pour desservir plusieurs quartiers autour des gares.

Pourquoi SuburVAN se concentre-t-elle sur les transports collectifs ?

Les véhicules autonomes individuels sont coûteux et complexes. SuburVAN privilégie les transports collectifs, plus viables économiquement et écologiquement, pour des trajets courts et fréquents en banlieue, en complément des réseaux de transport en commun.

Où en est le projet SuburVAN aujourd’hui ?

Incubée au Moove Lab de Station F et labellisée Solar Impulse, SuburVAN teste Rocq-Express jusqu’en 2025. Une levée de fonds via crowdfunding est prévue pour accélérer le développement des navettes autonomes, avec un déploiement élargi visé pour 2027.

Simon Icard avec IA