[TRANSCRIPTION] Qu’est-ce que le CDD tremplin qui permet aux travailleurs handicapés de rebondir vers un emploi durable ?
Depuis le 1er janvier 2024, le CDD Tremplin est inscrit dans le Code du travail. C’est un parcours pour surmonter une partie des obstacles qui se trouvent sur le chemin des personnes handicapées dans leur accès à l’emploi.
Soluble(s) fait le point sur ce dispositif spécifique qui conjugue contrat de travail à durée déterminée et accompagnement individualisé.
Un accompagnement vers de nouveaux postes, particulièrement nécessaire lorsque la survenue d’un handicap contraint le plus souvent à se réinventer professionnellement.
Un dispositif de lutte contre le chômage, pour rebondir et faire changer les regards de certains recruteurs sur le handicap dans le monde du travail.
Transcription (automatisée)
Article original : Qu’est-ce que le CDD tremplin qui permet aux travailleurs handicapés de rebondir vers un emploi durable ?
Bienvenue dans un nouvel épisode de Soluble(s).
Aujourd’hui, je souhaite médiatiser une manière de mieux inclure les personnes handicapées au monde du travail.
En clair, qu’elles puissent en avoir un plus facilement.
Bonjour, Nathalie Barreault.
Tu es la directrice des ressources humaines de STD Pro.
C’est une entreprise adaptée qui est située dans les quartiers nord de Marseille, dans le sud de la France.
Tu nous diras justement ce qu’est une entreprise adaptée.
Et on va parler d’une nouvelle forme de contrat de travail à durée déterminée.
Il s’appelle le CDD Tremplin.
Tu nous diras tout sur cette approche, une approche dont vous vous êtes saisie.
On va aussi faire le point sur les préjugés et discriminations qui pèsent encore, hélas, sur le handicap dans le monde du travail.
Mais d’abord, tu t’en doutes, on est toujours très curieux ici.
Et on veut toujours en savoir un peu plus sur le parcours de notre invité.
Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots, tu faisais quoi avant d’être directrice des ressources humaines dans cette société?
Alors moi, j’ai un parcours qui est un peu, comment dire, vague!
Voilà, moi au départ, j’ai une formation scientifique, j’ai un doctorat en neurophysiologie.
Après, j’ai tenu une boutique de vêtements.
Après, j’ai donné des cours de soutien scolaire pour des enfants en difficulté.
Et quand mon mari a quitté son entreprise, parce qu’il travaillait dans un grand groupe de photocopieurs, nous avons décidé de co-créer une nouvelle entreprise et de la faire sous la forme d’entreprise adaptée.
Un parcours, j’allais dire atypique, ce n’est pas vraiment le cas, mais en tout cas, varié, riche, de nombreuses expériences et un parcours engagé vers l’entrepreneuriat, j’entends, en famille.
Alors, on va parler de cet engagement.
Alors, je précise que c’est, comme je le disais, c’est une entreprise et pas une association.
Et on va voir en quoi ça a son importance, parce que tous les acteurs du monde du travail ont leur rôle à jouer.
Alors, parlons d’inclusion.
C’est le mot que l’on peut opposer au problème de discrimination dont peuvent souffrir les personnes handicapées dans l’accès à l’emploi, au monde du travail.
Qu’est-ce qui est en cause selon toi?
Évidemment, on pense à la notion de préjugé.
Est-ce que c’est sur ce point que la situation gagne encore à évoluer favorablement?
Alors, plus que de préjugé, je parlerais de biais cognitifs, parce que préjugé, c’est un côté un peu négatif.
En fait, de nombreuses entreprises sont bien conscientes que l’inclusion va être une richesse.
Mais en fait, il reste encore une méconnaissance du handicap.
Parce que je pense qu’on n’est pas souvent confronté au handicap, d’autant quand il est invisible, ça se voit pas.
Donc, on n’identifie pas la personne comme étant en situation de handicap.
Donc, je pense que c’est plus des biais, des choses qu’on a en tête où on s’est construit avec.
Avant de se parler, je consultais des informations, je recherchais des chiffres évidemment.
Et je lisais le baromètre de l’AGEFIPH, un baromètre réalisé par l’Ifop, c’est le sixième dont je parle, intitulé sur la perception de l’emploi des personnes handicapées.
Et je crois qu’en 2023, selon le baromètre, 54% des employeurs se disaient prêts à embaucher une personne handicapée.
Mais l’indicateur était en baisse de huit points par rapport à 2022.
Est-ce que tu observes sur le terrain un manque peut-être de la volonté ou des possibilités d’embaucher des personnes handicapées du côté des entreprises?
Dans notre cas, non, on n’est pas confronté à ça.
On est confronté à une vraie envie.
Mais cette envie, elle est confrontée aussi à des difficultés.
Force est de constater que pour l’entreprise que je vais qualifier d’ordinaire, c’est-à-dire, recruter une personne en situation de handicap est compliqué parce que ça demande du temps, parce que ça demande de changer un peu, comment dire, son mode de recrutement, la manière de faire du sourcing.
Et en fait, les entreprises manquent de temps.
D’où notre message, c’est d’interpeller les entreprises adaptées qui ont une vraie compétence là-dedans pour les aider, pour servir de facilitateurs à l’inclusion en entreprise.
Alors côté bonne nouvelle, il faut bien appuyer sur ce point quand même, les cinq années entre 2017 et 2022, on a marqué une baisse significative du taux de chômage des personnes en situation de handicap en France.
Donc pour information, ce chiffre a baissé de six points et reste quand même ce taux de chômage double de celui de la population active.
Vous avez donc bien compris de quoi on est en train de parler dans cet épisode.
D’après ces questions introductives, c’est la question de l’accès à l’emploi, de la lutte contre le chômage, de l’inclusion.
Et c’est dans ce contexte que la France a généralisé un dispositif que ton entreprise a expérimenté.
Cela s’appelle donc le CDD Tremplin.
Peux-tu nous expliquer ce que c’est?
C’est une façon d’enclencher les choses.
Comment ça marche?
C’est que les personnes en situation de handicap, comment dire, elles ont eu un accident de vie.
Donc un parcours professionnel, une carrière professionnelle, un accident de vie qui fait qu’elles ne peuvent plus faire le métier qu’elles faisaient avant.
D’où un besoin de se réinventer et de reconstruire un nouveau parcours professionnel.
C’est peut-être là la difficulté.
C’est-à-dire qu’ils peuvent, comment dire, ils peuvent s’appuyer sur ce qu’on appelle des compétences transférables, mais plus forcément sur le métier où ils étaient experts avant.
Et c’est peut-être ça la difficulté.
Et le CDT Tremplin, pour en revenir au parcours, permet cet accompagnement dans la reconversion à un nouveau métier.
C’est une entreprise recruteuse qui passe par l’intermédiaire d’une autre entreprise, une entreprise adaptée.
C’est ce que vous êtes notamment.
Et d’abord, c’est une façon d’enclencher les choses, je disais.
C’est-à-dire qu’on est dans la réinvention de son parcours avec un accompagnement.
On n’est pas propulsé dans un nouveau poste comme ça.
Tout à fait.
C’est-à-dire que qu’est-ce qu’on fait?
On va voir une entreprise partenaire qui nous fait part d’un besoin en recrutement, donc d’un besoin en compétence.
À partir de là, nous, on crée une fiche de poste, etc.
On va créer tout un parcours de formation pour que ça colle à la demande.
À partir de là, nous, on s’occupe du sourcing, de la formation, de la formation à la fois théorique, de la formation métier, parce qu’on va faire une formation très pratique au pratique pour être au plus près de la demande du partenaire.
On va les tester en situation de travail.
Et après, si le partenaire qui a testé, j’appelle ça de longues fiançailles, pendant un an, entre 4 et 24 mois, le collaborateur après se dit, pourquoi ne pas le recruter puisqu’il correspond exactement à mes besoins.
Handicap moteur, mental, sensoriel ou psychique, les types de handicap sont multiples.
Et tu le disais, le handicap peut survenir évidemment suite à un accident de la vie, un accident de santé.
Mais c’est la compétence de la personne qui devrait pouvoir compter dans l’accès à un poste spécifique avec le CDD Tremplin.
Quels sont les critères du côté du salarié, du travailleur?
Est-ce qu’il y a des critères spécifiques pour pouvoir bénéficier de ce type de contrat de travail?
Alors, pour le coup, l’État a ouvert très largement les conditions d’accessibilité.
En fait, il faut avoir une RQTH et être sans emploi.
RQTH, est-ce que tu peux nous détailler?
C’est une reconnaissance de travailleur handicapé, qui est fait auprès de la MDPH, la maison qui gère l’emploi des personnes en situation de handicap.
À force de se servir des acronymes, on ne sait plus trop ce que ça.
Ça recouvre et donc voilà, il faut juste bénéficier d’une RQTH pour pouvoir intégrer le parcours du CDT Tremplin.
CDT Tremplin, donc durée déterminée, 4 mois minimum, renouvelable jusqu’à 24 mois.
Quand on parle de travail, évidemment, on s’intéresse à la question des revenus.
Est-ce que ce type de contrat a un impact sur le niveau des salaires?
Est-ce que ce sont des temps pleins, des temps partiels?
Le plus souvent, ce sont des temps pleins puisque le but quand même, c’est de réintégrer l’entreprise ordinaire.
De toute façon, le CDD Tremplin, on ne peut pas faire de contrats de moins de 20 heures hebdomadaires.
La plupart du temps, en fait, ça demande assez peu d’aménagements en termes de temps, etc.
Donc, je veux dire, les personnes qui s’inscrivent dans les parcours sont des personnes qui sont en capacité de travailler 35 heures, un contrat classique.
Concernant le handicap, en fait, nous, en tant qu’entreprise adaptée, on ne connaît pas le handicap des salariés que l’on va recruter.
Donc, c’est à nous de décrire les postes et le projet de manière très exhaustive pour qu’ils sachent eux-mêmes s’ils sont en capacité de s’y inscrire ou pas.
Donc, ce que cela rapporte pour eux, c’est un vrai temps de formation, ce que souvent l’entreprise partenaire n’a pas le temps de faire.
On parle souvent entre 300 heures et 400 heures de formation pour les accompagner dans leur montant compétent sur un nouveau métier.
Alors, je lui disais dans l’introduction, STD Pro est une société adaptée.
Tu es la directrice des ressources humaines.
C’est un véritable choix concret d’être une entreprise adaptée.
Cela signifie quoi, s’il te plaît?
En fait, on a créé cette entreprise adaptée en 2009, quand mon époux a quitté son poste de directeur régional dans son ancienne entreprise.
Et j’allais dire, on était dans la bonne quarantaine et on se dit, mais tant qu’à refaire quelque chose, autant y remettre du sens.
J’allais dire, et du coup, on a décidé en effet de monter une entreprise, donc sous forme de SARA, avec un but commercial.
Mais on s’est dit, mettons-y du sens.
Et donc, on a fait le choix que nos collaborateurs soient en situation de handicap.
Depuis le début de la création de l’entreprise, combien de CDD Tremplin ont-ils été signés?
Je dis ça parce qu’avant que ce dispositif soit généralisé, vous l’avez expérimenté à Marseille et chez vous.
Quels sont les résultats que vous avez pu obtenir?
Parce qu’on pense notamment à l’après CDD pour ces travailleurs.
Peu de temps après que l’expérimentation soit proposée, j’allais dire par l’État.
Au départ, c’était sur la base du volontariat, c’est-à-dire que seules les entreprises adaptées volontaires s’inscrivaient dans le CDD Tremplin.
Nous, on y a vu une chance, une chance de développement.
Parce que souvent, on nous dit, mais qu’est-ce que ça vous apporte?
Nous, ça nous a permis de passer de 10 salariés à 40 salariés.
Ça nous a permis de presque doubler notre chiffre d’affaires.
Donc, pour nous, ça a été une vraie chance aussi de développement.
Et depuis 2019 jusqu’à maintenant, on est à plus de 80 CDT Tremplin qui ont été signés.
Donc, 80 créations d’emploi.
Et j’allais dire nos pourcentages de sorties en emploi durable.
Je parle de CDI signés, ce sont entre 60 et 75 %.
Sachant que l’État nous met 30 % d’objectifs.
Donc, c’est des objectifs largement, j’allais dire, dépassés.
Parce que je pense sincèrement que de partir du besoin de l’entreprise est le critère de réussite.
Alors, on dit le mot entreprise, c’est important, car c’est vraiment une démarche au long cours, évidemment, avec une volonté d’obtenir des résultats.
Et on entend un mot justement de ce votre modèle économique.
Comment l’entreprise adaptée est-elle rémunérée pour ses services?
C’est un peu comme les sociétés d’intérim où il y a un soutien de dispositif public en complément.
Alors, il y a l’entreprise adaptée, il y a ce qu’on appelle les aides aux postes.
C’est-à-dire que ce n’est pas une aide à la rémunération, mais une aide pour l’accompagnement un peu plus important qu’on va mettre en place pour suivre les parcours des salariés qui sont dans nos entreprises.
Donc, en effet, il y a une aide financière.
On a eu aussi une très belle aide financière de l’État avec un dispositif qui s’appelle le PQA, qui est porté par la GFIP, qui nous permet de financer en entièreté les formations que l’on déploie lors des parcours CDT Tremplin.
Donc ça, c’est une chance parce qu’on n’est pas, j’allais dire, empêchés, j’allais dire, par un budget de formation.
Donc on peut vraiment, je veux dire, monter les formations que l’on entend pour nos salariés.
Donc ça, c’est une vraie chance.
Donc ce CDD Tremplin a été assez bien conçu dans sa souplesse, de 4 à 24 mois, avec des moyens de former, etc.
Donc c’est un très bel outil mis à la disposition des entreprises qui veulent faire de l’inclusion.
Justement, vous adressez à ces entreprises, depuis le printemps 2024, vous êtes engagé dans le lancement d’un parcours d’information et d’accompagnement à destination des responsables des ressources humaines et des dirigeants des grandes entreprises.
Tu nous disais au début de l’épisode que tu parlais de la notion de biais cognitifs, davantage que des préjugés.
Comment allez-vous vous adresser spécifiquement dans le cadre de ce parcours?
Aux employeurs, aux responsables de recrutement?
Alors en fait, il va y avoir cinq séquences ou six.
Ça va dépendre de l’engouement que l’on va rencontrer par rapport à ce projet.
Donc il va y avoir trois ateliers où il va y avoir des intervenants, j’allais dire des pointures.
Le premier, qui est le 21 mars, qui est Pierre Meisel, qui va témoigner pendant toute une journée de son expérience de navigateur et de l’équipage qu’il a monté, un équipage très atypique qu’on avait qualifié de “bras cassés”avec des personnes en situation d’handicap sur le bateau, etc.
pour une belle course, je crois sans me tromper, qui était la route du Rhum.
Donc, il va nous expliquer pendant toute la journée la richesse, que ça a été plutôt qu’un handicap d’avoir ces personnes-là sur le bateau.
Donc, il va vraiment nous faire changer notre manière de réfléchir et de voir le handicap.
Il va y avoir d’autres intervenants qui vont travailler sur le sourcing, sur les biais cognitifs qu’on peut avoir encore, des réflexes qu’on a et qui ne sont pas adaptés, j’allais dire, vis-à-vis des personnes en situation de handicap.
Et il va y avoir ce qu’on appelle des ateliers où on va travailler en intelligence collective, où en fait on va essayer de mettre des entreprises intéressées par un parcours d’inclusion autour de la table.
Et on va discuter et on va monter avec eux tout un projet pour qu’ils finissent fin 2024.
Ils aient clé en main un parcours qui leur permette d’inclure des personnes en situation de handicap dans leur structure.
L’inclusion et la démonstration, par l’exemple, par l’expérience, vous avez fait cette expérience dans votre société.
Donc depuis sa création, il n’y a pas de frontière évidemment, j’imagine, entre les types de collaborateurs chez vous.
Tout le monde est inclus de la même manière.
Mais concrètement, est-ce que cela se retrouve dans l’organisation de votre entreprise, l’absence de barrière?
Tout à fait.
Alors souvent, on nous dit quels sont vos critères de recrutement des hommes, des femmes.
Alors nous, c’est quel que soit, j’allais dire, l’âge.
Vous pouvez vous inscrire un parcours CDD Tremplin à 60 ans.
Je veux dire, on n’a pas de critères de sélection, absolument pas.
C’est-à-dire que tous ceux qui ont envie de s’engager dans ce parcours en tant que salarié peuvent le faire.
Aucun critère.
Et chez nous, on a fait le choix aussi de faire monter en compétences des salariés qui, au départ, sont arrivés chez nous sur un poste, sur des postes de formateur, de manager, de chargé de projet, de responsable qualité.
Et donc, en fait, pour démontrer que, en fait, quand les entreprises nous font part de besoins en compétences, il faut qu’elles soient, comment dire, ambitieuses.
C’est-à-dire qu’elles ne se réfrènent pas en se disant Ah non, ce poste-là, certainement, il ne pourra pas être occupé par une personne dans une situation de handicap.
Eh bien si, je veux dire, tous les postes peuvent être occupés.
Donc, il faut vraiment réfléchir, avant tout, un besoin de compétences.
Et après, que la personne soit handicapée ou pas, j’allais dire, ce n’est pas un sujet.
Ce que vous engagez, c’est de la compétence.
On parlait tout à l’heure des chiffres du chômage.
Alors évidemment, les personnes qui nous écoutent vont se montrer intéressées par cet épisode.
Est-il possible de vous adresser des candidatures ou cela se passe par un autre circuit plus spécifique?
Alors en fait, les circuits sont très vastes.
On travaille avec ce qu’on appelle le SPE, le service pour l’emploi, c’est-à-dire Cap emploi, France Travail Maintenant, Cap emploi.
On travaille avec ce qu’on appelle les CRP.
En fait, notre sourcing se fait avec différents acteurs et on peut bien évidemment faire aussi des candidatures spontanées sans aucun problème.
STD Pro, je mets toutes les informations dans la description de cet épisode.
Tu es la directrice des ressources humaines de cette entreprise basée à Marseille.
Nathalie Barreault, merci d’être passée dans Soluble(s).
Et bon vent donc à la poursuite de ces CDD Tremplin et de ce parcours à la destination des entreprises de ta région dans le sud.
Voilà, c’est la fin de cet épisode.
Si vous l’avez aimé, notez-le, partagez-le et parlez-en autour de vous.
Vous pouvez aussi nous retrouver sur notre site internet csoluble.media
À bientôt !
POUR ALLER PLUS LOIN
- Voir le 6ᵉ baromètre Agefiph-IFOP sur la perception de l’emploi des personnes.
- Le site du “parcours d’information et d’accompagnement« destiné aux responsables RH et dirigeants de grandes entreprises du territoire Aix-Marseille-Provence mis en place par STD Pro.
TIMECODES
00:00 Introduction
01:15 Le parcours de Nathalie Barreault
02:38 Des biais cognitifs chez les recruteurs
03:53 Observations de terrain
05:30 Le CDD tremplin, c’est quoi ?
08:09 Quels critères pour signer un CDD tremplin ?
09:03 Salaires, temps de travail
10:22 STD Pro est une entreprise adaptée
14:16 Un nouveau parcours d’information pour les grandes entreprises
16:54 Et chez STD Pro, quelle inclusion des travailleurs handicapés ?
18:52 Merci à Nathalie Barreault !
Fin
Propos recueillis par Simon Icard.
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