[TRANSCRIPTION] La fresque du climat, l’atelier viral qui crée un déclic en jouant
La Fresque du Climat a su modifier notre façon d’appréhender les enjeux climatiques. Cet atelier collaboratif, créé par Cédric Ringenbach en 2018, a déjà séduit 1,5 million de personnes à travers le monde.
Mais qu’est-ce qui rend cet outil si efficace ? Pour le savoir, le podcast Soluble(s) a ouvert son micro à Nicolas Froissard, “fresqueur” et nouveau directeur de cette association française.
Intelligence collective et esprit ludique
La Fresque du Climat est un jeu de cartes qui permet de comprendre les mécanismes complexes du changement climatique. Les participants, répartis en équipes, doivent relier entre elles 42 cartes représentant les différentes composantes du dérèglement climatique. Liens de cause à effet. L’objectif est de créer une « fresque » qui illustre les causes et les conséquences du réchauffement climatique, ainsi que les solutions pour y remédier.
L’aspect ludique de la Fresque du Climat est un élément clé de son succès. En transformant un sujet complexe et souvent anxiogène en un jeu collaboratif, elle rend l’apprentissage plus agréable et plus accessible. Les participants sont activement engagés dans le processus d’apprentissage, ce qui facilite la compréhension et la mémorisation des informations.
Transcription (automatisée)
Article original : La fresque du climat, l’atelier viral qui crée un déclic en jouant
Bienvenue dans un nouvel épisode de Soluble(s).
Aujourd’hui, je souhaite parler d’une solution qui rencontre un succès considérable pour inspirer et agir contre le réchauffement climatique.
Et cela passe par le jeu.
Bonjour Nicolas Froissard.
– Bonjour Simon.
– Tu es le directeur général de La Fresque du Climat.
C’est une association qui déploie depuis 2018 un outil simple et puissant pour comprendre et donc passer à l’action.
Tu nous diras ce qu’est concrètement ce jeu qui est proposé sous forme d’atelier en groupe dans le but de créer un déclic face au dérèglement climatique.
On va voir qui peut y participer et comment.
Alors, je le dis tout de suite, ce n’est pas parce que c’est un jeu que ce n’est pas sérieux et c’est un pari gagnant, car plus d’un million de personnes y ont déjà participé en France et à travers le monde.
Mais d’abord, tu le sais dans ce podcast, je me montre toujours intéressé par le parcours de l’invité.
Est-ce que l’on peut dire que tu consacres ta vie professionnelle à vouloir faire émerger des changements, des changements positifs ?
Tu faisais quoi avant de rejoindre La Fresque du Climat ?
– J’ai rejoint La Fresque du Climat effectivement, il y a quelques mois.
Avant, j’ai pendant plus de 20 ans, j’ai co-dirigé un groupement associatif, donc un groupe d’associations qui agit pour l’intérêt général, qui s’appelle le groupe SOS et qui fait plein de choses, notamment dans le domaine de la santé, des hôpitaux, chaire des EHPAD, des structures sociales, des structures qui accompagnent et hébergent des personnes en situation d’un handicap.
La protection de l’enfance également est très présente.
Donc voilà, ça fait en tout cas, oui, ça fait un petit moment maintenant que je travaille pour des organisations qui, on peut le dire, essayent de changer le monde en mieux.
– Et là, justement, tu t’intéresses au monde, mais au sens de la planète, la planète Terre et tu diriges donc La Fresque du Climat.
Et je tiens à ce sujet et tu le sais, on est dans un podcast de solutions.
Et je voulais justement voir d’abord avec toi comment la notion de jeu s’est-elle imposée comme une solution justement dans le dispositif de La Fresque du Climat.
Pourquoi tout repose ou presque sur un aspect ludique ?
– C’est l’auteur Cédric Ringenbach qui travaillait depuis longtemps sur la question climatique et qui, par ailleurs, avait mené des projets qui lui avaient démontré que le jeu pouvait permettre d’aller très vite sur la question de la sensibilisation, de l’apprentissage de façon générale.
Et donc, il a relié ces deux expériences pour créer La Fresque du Climat.
Et effectivement, on s’aperçoit, l’être humain est sans doute comme ça dès le plus jeune âge, bien sûr.
Le jeu permet d’apprendre parfois plus simplement et plus rapidement.
Et aujourd’hui, on parle de serious game pour aussi qualifier parfois ces jeux qui traitent quand même de sujets importants et le dérèglement climatique est évidemment un enjeu crucial pour notre société.
Et c’est parce qu’il est d’autant plus crucial que c’est important de faire en sorte qu’il soit compris par le plus grand nombre possible.
Et si on veut ça, si on veut que le plus grand nombre de personnes possible s’intéressent et comprennent en profondeur les mécanismes du dérèglement climatique, le jeu est un très bon outil pour ça.
– Alors comment on pourrait définir une Fresque du Climat ?
On le dit, c’est un jeu, mais c’est aussi surtout peut-être une méthode pour transmettre des compétences et des connaissances.
– Oui, c’est une méthode, c’est une pédagogie.
C’est-à-dire qu’effectivement, il y a le jeu avec les cartes qui va permettre pendant la première partie de l’atelier, donc c’est un atelier qui dure trois heures environ et pendant la première partie, donc c’est en intelligence collective, il y a sept, huit personnes autour d’une table pour un animateur ou une animatrice.
Un animateur peut prendre deux tables, donc quatorze personnes et pendant la première partie de cet atelier, on va effectivement pendant plusieurs phases travailler autour des jouets, autour des cartes pour identifier et deviner les relations de cause à effet, les liens entre les causes et les conséquences du dérèglement climatique.
Donc cette première étape, elle est effectivement très importante.
L’animateur est là, mais il est là surtout pour orienter ou réorienter par moments et c’est vraiment les participants qui vont eux-mêmes essayer vraiment d’imaginer, de deviner, de construire les mécanismes qui sont à la source du dérèglement climatique.
– Alors j’entends cause, conséquences, intelligence collective.
Donc il y a deux groupes différents.
Quelle est la finalité de l’atelier ?
– Donc après la première étape, il y a une deuxième phase où on va aussi parler un peu de ce qu’on ressent.
Puisqu’en fait, on entend beaucoup parler du dérèglement climatique, mais ce n’est jamais la même chose de prendre de l’information devant sa télé ou en écoutant la radio que de vraiment passer un moment de qualité.
Donc là, en l’occurrence, c’est trois heures sur ce sujet là où on essaie de mettre de côté son téléphone portable et on passe vraiment un moment de qualité sur ce sujet et on travaille quand même en profondeur les mécanismes et les conséquences du dérèglement climatique, donc les conséquences qui ne sont évidemment pas très rigolotes.
Donc il y a un moment où on peut ressentir un peu de tristesse forcément et donc c’est important de pouvoir aussi partager ses émotions, dire ce qu’on ressent en lien avec cet enjeu auquel on fait face et puis au fur et à mesure sur la seconde partie de l’atelier, une fois qu’on a justement partagé ce qu’on ressent, on continue à recevoir de l’information sur ce sujet, mais surtout, on va partager des idées, des solutions, la façon dont chacun et chacune a son niveau.
On peut se mettre en mouvement pour changer ses modes de consommation, peut-être sensibiliser davantage son entourage ou pourquoi pas devenir fresqueur et fresqueuse.
C’est aussi parce que des gens ont participé à La Fresque du Climat qui sont décidés de l’animer.
Donc il y a 70 000 fresqueurs et fresqueuses aujourd’hui.
– Est-ce qu’on en ressort, j’allais dire, avec une sorte de méthode de prescription ou plutôt une conscientisation, une réflexion pour soi-même ?
– C’est un atelier de sensibilisation.
Donc vraiment, le premier enjeu, c’est de bien comprendre ce qui est en train de se passer et le lien entre ce qu’on fait au quotidien, la façon dont on vit, dont on consomme, et ce, des règlements climatiques pour justement imaginer des façons d’avoir un impact plus vertueux sur le climat, sur l’environnement de façon générale.
Ça, c’est vraiment l’objectif premier.
Mais après, sur la dernière partie, comme on travaille sur les solutions, justement sur des idées de choses qu’on peut mettre en place chacun à son échelle, et bien, on ressort avec aussi outillés pour creuser, pour aller plus loin ou pour s’engager, tout simplement.
– L’information à propos du réchauffement climatique en cours de notre planète est de plus en plus diffusée assez largement.
En tout cas, dans nos pays, la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre fait aussi l’objet d’un consensus scientifique.
Et la majorité des pays du monde s’est engagée à entreprendre des actions pour tenter de contenir la hausse des températures sous la barre des 2 degrés d’ici à 2100.
Et pourtant, sur le terrain, dans la vie quotidienne et dans un bon nombre d’entreprises, il faut le dire aussi, cet enjeu semble lointain.
C’est aussi sur cela que La Fresque du Climat entend agir.
Quels sont les publics visés puisqu’on parle de vie quotidienne ?
– Tous les publics puisque tout le monde est concerné.
La Fresque du Climat est très présente dans les entreprises.
En se disant qu’effectivement, si à un moment donné, une majorité des salariés d’une entreprise ont pris conscience de ce qui se passe, ça accélérera sans doute la transformation de l’entreprise.
Mais la Fresque du Climat est présente aussi dans des écoles, dans des festivals, dans des collectivités, dans des familles, puisque les fresqueurs, fresque leurs proches, des associations, des événements culturels et ils le font bénévolement.
Et dans ce cas-là, il est évidemment hors de question de faire payer la licence.
On fait payer la licence et le droit d’utiliser l’atelier, le jeu uniquement quand il y a une prestation commerciale, ce qui est évidemment beaucoup le cas quand La Fresque est déployée dans le monde de l’entreprise ou le monde professionnel de façon générale.
Il y a les entreprises, mais ça peut être aussi des collectivités, des entreprises publiques.
Et là, évidemment, il y a une facturation qui permet à l’association, qui permet déjà aux fresqueurs de gagner leur vie, puisqu’il y a des personnes qui gagnent leur vie, en tout cas une partie de leur vie avec La Fresque du Climat.
Souvent ça a permis à des gens qui sont très engagés dans leur vie perso d’avoir un job qui est aligné avec leur valeur.
Donc voilà, ils vont fresquer des entreprises la semaine et puis le week-end, ils font des projets environnementaux, ils créent des écolieux, des choses souvent très militantes.
Et c’est un modèle qui est assez vertueux parce que ça crée aussi quelque part de l’emploi, mais de l’emploi qui est au service d’un enjeu qui est utile pour la société de façon générale.
– Alors, les fresqueurs vont fresquer.
On entend déjà ce vocabulaire.
Comment devient-on justement un fresqueur ?
Alors peut-être d’abord bénévole, un ou une fresqueuse.
Est-ce que c’est pareil d’être bénévole ou après dans le cadre d’un complément de revenu ?
– Beaucoup de fresqueurs sont bénévoles et des fois professionnels.
Enfin, la majorité sont simplement bénévoles, mais il y a des fresqueurs qui allient les deux activités et on trouve ça super.
Il faut avoir évidemment participé à l’atelier en tant que participant.
Et puis ensuite, après, il faut être formé.
Donc, c’est une formation qui coûte peu cher et qui dure 3 heures quand on veut former le grand public.
Donc l’activité bénévole.
Quand on veut être professionnel, il faut répondre aux attentes des entreprises qui peuvent parfois être un peu plus exigeantes.
Donc c’est 7 heures de formation avec un coût un peu plus important, mais qui reste quand même raisonnable.
Donc il est assez facile de devenir animateur ou animatrice de la Fresque du Climat.
La logique est plutôt de commencer par des fresques grand public.
Et puis, si on a envie d’en faire une activité professionnelle, il y a aussi quelques exigences à respecter.
Il faut être sûr qu’on sait animer un atelier de 3 heures, ce qui n’est pas forcément évident.
Enfin voilà, on accompagne un fresqueur, une fresqueuse pour qu’elle puisse accompagner au mieux les entreprises.
– Il est à noter que des sessions pour les élus et pour les enfants sont aussi possibles.
Alors c’est important pour vous de couvrir toutes les catégories.
Alors je voudrais parler d’abord des enfants.
Est-ce qu’on s’adresse par définition différemment à des enfants sur ce sujet ?
Il peut d’ailleurs être un peu plus anxiogène que pour un adulte.
– Oui, La Fresque est présente dans le milieu étudiant, mais également collège, lycée.
Alors on a une version qui est une version spécifique, qui est un peu simplifiée, qui présente les choses parfois un peu différemment, parce qu’il faut faire attention effectivement à l’anxiété, l’écoanxiété que peut provoquer cet atelier.
Il y a parfois des débats au sein de la communauté d’ailleurs pour se demander à partir de quel âge, parce qu’aujourd’hui ça peut être parfois CM1, CM2.
Bon, il y en a qui trouvent que ça peut être un peu tôt.
En tout cas, à partir du collège, il n’y a vraiment aucun problème.
Et même pour le CM1, CM2, on est en train d’actualiser un peu la version du jeu, pour que vraiment, elle soit adaptée.
Donc CM1, CM2, en faisant attention et en ayant des animateurs qui sont effectivement particulièrement attentifs à ce public-là et qui le connaissent.
Et puis après le collège et le lycée, évidemment, on peut y aller avec ce jeu adapté et il ne faut pas trop tarder effectivement non plus à en parler aux jeunes parce qu’évidemment, ils vont avoir un rôle important à jouer même si c’est maintenant et que parfois, on a trop tendance à se dire que ça va être le job de la génération future.
Non, la génération future, les générations futures, elles vont beaucoup subir.
Donc, ce serait bien qu’on fasse dès maintenant nos générations à nous le travail pour que justement les générations qui arrivent ne soient pas trop impactées négativement par ce réchauffement climatique.
– Alors, on n’a pas détaillé toutes les actions à entreprendre.
Ce n’est pas l’objet de cet épisode, mais évidemment, je disais le mot élu.
Je trouve que c’est intéressant de vouloir les former, mais un, en ont-ils besoin ?
Deux, pourquoi avez-vous voulu proposer aussi des ateliers à destination du personnel politique, des élus ?
Ce sont des élus locaux ou tout type d’élus ?
– Tout type d’élus.
Ça peut être des élus, mais ça peut être aussi les personnes qui travaillent dans les services des collectivités ou de l’État, l’administration.
Bien évidemment, aujourd’hui, il y a trois catégories d’acteurs qui peuvent agir.
Il y a le citoyen, on a parlé, l’entreprise, depuis l’État au sens large.
Et l’État, il a aussi la capacité, à un moment donné, de donner une direction, de faire retomber des lois, des réglementations.
Donc évidemment, il peut considérablement accélérer les choses.
Je pense qu’il faut avant tout quand même sans doute conscientiser les citoyens, parce que si les citoyens ont décidé à un moment donné qu’il faut s’attaquer en profondeur à ce problème-là, à priori, on peut penser que les politiques suivront.
Néanmoins, pour gagner du temps, il faut sans doute que les politiques aussi fassent davantage un boulot de sensibilisation, d’accompagnement des citoyens pour leur dire que oui, il n’y a pas le choix.
Il faut avancer et peut-être parfois réglementer, parce que malheureusement, l’être humain est comme ça.
Parfois, il faut quand même lui imposer certaines choses pour accélérer un peu le mouvement.
Néanmoins, l’esprit de La Fresque du Climat, c’est déjà de sensibiliser, de faire en sorte que le plus grand nombre de personnes possibles se décident à changer et à faire changer la société pour vraiment bien attaquer cette question du dérèglement climatique.
Donc voilà, il faut jouer un peu sur tous les niveaux et sur tous les leviers.
– Prendre conscience, s’informer, apprendre et puis aussi connaître les solutions, les solutions qui marchent et qui marchent dès maintenant, quelques mots sur les prochains objectifs de La Fresque du Climat.
Elle est aussi diffusée à travers le monde, elle s’est considérablement internationalisée.
Elle est disponible en 45 langues.
– Exactement.
Oui, tout à fait.
– Quelles sont les prochaines étapes à franchir selon toi ?
– Et l’internationalisation, il faut continuer évidemment, puisqu’un million cinq cent mille personnes, c’est beaucoup et à la fois, c’est pas grand chose par rapport à la population totale de la planète, évidemment.
Donc il faut intensifier.
Mais en tout cas, si les autres pays suivent la vitesse de déploiement de la France, ça peut aller très vite.
Continuer dans le monde de l’entreprise, notamment en France, parce que là aussi, il y a encore beaucoup de choses à faire.
Donc faire en sorte que les grands groupes, mais aussi les grandes entreprises, les entreprises intermédiaires, les PME s’y mettent.
Et puis peut-être aussi pour nous, accompagner davantage les entreprises aussi sur d’autres sujets liés au climat.
Ça peut être la biodiversité, ça peut être l’économie circulaire.
D’ailleurs, il y a beaucoup de fresques qui se sont inspirées de La Fresque du Climat, donc peut-être que l’association qui est à l’origine de ce mouvement, qui est très puissant, peut aussi davantage accompagner les entreprises pour qu’elles s’y retrouvent dans ce paysage de fresques ou d’ateliers de façon générale, pour leur proposer des parcours, pour que leur CODIR, leurs salariés puissent suivre ces formats et être les mieux sensibilisés et les mieux formés pour accompagner la transformation de leurs organisations.
Je pense que c’est un sujet important.
Et puis continuer à démocratiser.
Il y a un fresqueur qui a récemment réalisé une fresque en prison.
Et voilà, je pense que c’est aussi intéressant parce que les détenus lui disaient que c’est aussi extrêmement valorisant d’accéder à un savoir qui n’est pas forcément aujourd’hui acquis par tout le monde, y compris des gens de très haut niveau, dont pas ce savoir qu’on peut obtenir avec la Fresque du Climat.
Et voilà, il y a aussi quelque chose de valorisant dans le fait de diffuser le plus possible ce savoir qui, au départ, est très technique.
Ça a été dit plus tôt, c’est des ingénieurs, les rapports du GIEC, les scientifiques qui ont effectivement permis de développer ces constats sur les mécanismes climatiques.
Et c’est aimé.
Par contre, les conséquences vont toutes et tous nous toucher, particulièrement peut-être les plus vulnérables, sans doute.
C’est sûr, même les plus vulnérables, les plus précaires dans le monde, mais aussi en France.
Les personnes qui vivent dans les zones les plus polluées sont souvent les personnes les plus précaires.
Les boulots les plus difficiles vont être rendus encore plus difficiles parce qu’il fera très chaud parfois dans certaines périodes de l’année.
Et donc, il faut permettre à ces personnes-là, les catégories populaires, les personnes qui vont prendre de plein fouet le dérèglement climatique.
Il faut leur permettre de prendre conscience de ce qui se passe et peut-être qu’ils fassent davantage entendre leur voix pour pousser les politiques à évoluer rapidement.
– La Fresque est aussi présente sur euripa.com.
– Merci à toi pour cette invitation.
Je suis très présent sur LinkedIn, un réseau professionnel, mais dans lequel on peut aussi parler d’engagement, que ce soit professionnel ou bénévole.
Je parle beaucoup de La Fresque du Climat, mais aussi je relaie beaucoup d’histoires de personnes engagées, je les appelle mes héros et héroïnes du quotidien.
Je pense qu’on a tous et toutes envie et besoin d’entendre ces histoires positives et de montrer qu’il y a des solutions et qu’il y a plein de gens qui changent les choses au quotidien.
– Merci d’en avoir témoigné et donc merci Nicolas d’être passé dans Soluble(s).
Voilà, c’est la fin de cet épisode.
Si vous l’avez aimé, notez-le, partagez-le et parlez-en autour de vous.
Vous pouvez aussi nous retrouver sur notre site internet csoluble.media
À bientôt !
POUR ALLER PLUS LOIN
- Visiter le site de l’association La Fresque du Climat
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TIMECODES
00:00 Introduction
01:16 Le parcours de Nicolas Froissard
02:29 Le jeu, une solution pour sensibiliser ?
03:48 La Fresque du climat est un atelier de pédagogie
05:04 Dérèglement climatique, cause à effet et ressenti
07:42 Les publics visés
10:43 Ne pas culpabiliser ?
12:27 Un développement exponentiel
14:51 Devenir fresqueur bénévole ou professionnel
16:20 Et pour les plus jeunes ?
18:06 Des élus et des fonctionnaires s’y mettent
19:49 Poursuivre l’internationalisation de la Fresque du Climat
23:12 Merci à Nicolas Froissard !
Propos recueillis par Simon Icard.
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