Face à l’ampleur des violences intrafamiliales et répétées, Mémo de vie offre un soutien crucial. Pour Soluble(s), Fabienne Brégy, de France Victimes, dévoile cette plateforme sécurisée pour documenter les faits et accompagner la reconstruction.
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>> Lire l’article source : Mémo de vie : coffre-fort numérique pour aider les victimes de violences répétées
– Simon Icard : Bienvenue dans un nouvel épisode de Soluble(s). Aujourd’hui, je m’intéresse à un outil discret qui aide les victimes de violences répétées à documenter les faits et sortir de l’emprise.
– Bonjour Fabienne Brégy.
– Fabienne Brégy : Bonjour, Tu travailles pour la fédération France Victimes où tu es responsable du produit Mémo de vie. Alors, c’est une plateforme internet gratuite et sécurisée qui permet à des victimes de violences, donc de consigner des faits, des documents pour mettre des preuves à l’abri et les aider dans leurs démarches. Un service particulièrement utile pour étayer le dépôt d’une plainte. Mais on va voir que votre accompagnement va au-delà. On va tâcher de tout savoir, de tout comprendre. Ensemble, on va parler du pouvoir que redonne cet outil aux personnes face à leur agresseur. On verra aussi comment des témoins et des professionnels peuvent s’en servir de leur côté pour agir. Chères auditrices et chers auditeurs, vous l’aurez compris, mais je préfère le signaler clairement, nous allons évoquer dans cet épisode le douloureux sujet des violences physiques, sexuelles ou psychologiques, mais aussi le thème de la reconstruction. Fabienne, d’abord, on veut en savoir un peu plus sur toi, sur ton parcours. Est-ce qu’on peut dire que ton parcours conjugue le numérique et l’engagement ?
Le parcours de Fabienne Brégy : du marketing digital à l’engagement social
– Alors oui, alors moi, j’ai un parcours un peu atypique. Moi, j’ai une formation plutôt en marketing. J’ai fait un marketing, un master en marketing digital et j’ai travaillé en tant que chef de produit, ce qui m’a amenée dans différents univers, un secteur complètement opposé là, pour le coup, à l’engagement dont vous parliez tout à l’heure, plutôt dans le jeu vidéo, dans la photo. Et puis très vite, en fait, j’ai eu besoin de sens, d’engagement et d’aller vers des projets et produits en tout cas. Pilotage de produits qui pouvaient amener à aider une cause. Enfin, s’appuyer sur une cause ou aider des personnes à se reconstruire. Et en tant que chef de projet, j’ai avancé, j’ai été dans… Effectivement, l’inclusion numérique pour me retrouver effectivement chez France Victimes et piloter le dispositif mobile.
Mémo de vie : une réponse au manque de preuves et à l’isolement des victimes
– Alors, on va détailler ce projet plein, plein de sens, Mémo de vie. Mais posons brièvement l’ampleur du problème auquel cet outil entend répondre. Un nombre considérable de personnes sont victimes de violences répétées et trop peu de plaintes sont déposées ou alors n’aboutissent pas complètement à une véritable réponse judiciaire. C’est pour aider à faire changer ça en France que Mémo de vie est né ? C’était fin 2020 ?
– C’est ça. Mémo de vie est né vraiment d’un constat simple et douloureux dans le parcours des victimes de violences, qu’elles soient conjugales, intrafamiliales, psychologiques ou physiques. Des violences répétées qui, il y a trop souvent un manque de preuves, un isolement qui est profond et une peur de parler. Un quotidien qui est… Qui est fragmenté et ce vide, nous, nous avons voulu le combler par la mise en place d’un dispositif qui est né de la grande consultation citoyenne lancée par Make .org en 2017. Et donc offrir un espace sûr, confidentiel, gratuit à chaque personne victime pour qu’elle puisse se documenter à leur rythme et sans pression.
Violences répétées : comprendre l’ampleur du problème en France
– Alors quelques chiffres officiels pour continuer de bien poser le sujet, prendre la mesure de la situation en France. D’abord des chiffres globaux sur les violences, toutes violences confondues. 450 000 victimes de violences physiques recensées par la police et la gendarmerie dans le pays en 2024, dont 122 600 actes de violences sexuelles. Alors, plus de la moitié des violences physiques avaient été commises dans le cadre intrafamilial, qu’il soit conjugal ou non. Que les victimes soient majeures ou mineures, on comprend que ça peut toucher tout type de personne. Je le disais dans l’introduction, Mémo de vie s’adresse à toute personne victime de violences répétées. Alors, arrêtons-nous un instant sur le caractère répétitif des violences. Cela signifie que les personnes à qui vous vous adressez connaissent leurs agresseurs. Des délinquants, des criminels qui exercent sur elles une contrainte, une emprise. Comment Mémo de vie prend en compte cette problématique particulière ?
– Les personnes, en effet, habitaient ou habitent avec l’agresseur encore ou sont dans la phase de quitter le domicile pour se reconstruire. Il y a vraiment, on touche, de la personne qui victime, qui est en prise de conscience à celle qui a déjà en tout cas entamé des démarches et qui vivent depuis. Alors là, on n’a pas de chiffres et des statistiques précises, , mais en tout cas qui vivent depuis quelques mois à plusieurs années des violences répétées dans leur quotidien et qui ont besoin, enfin, en tout cas, qui réussissent à trouver l’élan vital pour… pour commencer en tout cas des démarches et mes mots de vie va les aider, en tout cas dans, ce dans ce travail. D’historiser, en tout cas, les faits vécus, de mettre en lumière des preuves de violence pour commencer ce cheminement vers la sortie des violences.
Le coffre-fort numérique de Mémo de vie : documenter pour agir
– La plateforme s’articule autour de quatre axes très opérationnels comprendre sa situation personnelle, préparer, tu le disais, préparer ses démarches juridiques de santé et d’aide sociale, être accompagnés (on va en parler) par un professionnel et la possibilité de mettre à l’abri dans un coffre-fort numérique, des documents et des témoignages. Abordons d’abord ce dernier point. Voyons ce que ce coffre-fort digital permet de faire. À quoi sert t-Il concrètement ? Qu’est-ce qu’on y dépose ?
– Alors on peut y déposer des certificats médicaux. On peut y déposer une main courante. On peut déposer un dépôt de plainte. Autant d’éléments, des captures d’écran, enfin en tous cas, des SMS, des vidéos, autant de médias illustratifs sous différentes formes audio, vidéo, notes, images qui peuvent servir potentiellement à nous. On appelle ça des indices, mais potentiellement qui pourraient être aussi convertis en preuve. Le cas, dans le cas où la personne effectivement déciderait d’entamer des démarches.
– C’est ce que j’appelais documenter sa situation, donc réellement avec des documents, des preuves. Alors Mémo de vie est un outil gratuit. Il suffit d’un email pour s’inscrire.
– Tout à fait. En fait, c’est une web application, donc ç’a les avantages, en tout cas, d’une application native. Et ça, a effectivement le.., elle peut être accessible depuis n’importe quelle plateforme et sur tout équipement : ordinateur, tablette ou smartphone. Complètement gratuite, totalement sécurisée. Les données sont hébergées sur des serveurs certifiés et en France, chaque utilisateur ou utilisatrice peut consigner des faits via une adresse, une adresse mail, un mot de passe et un code sécurisé à six chiffres et enregistrer des témoignages, stocker des documents, des photos, des captures d’écran. Toutes les données sont effectivement protégées et accessibles uniquement via, via ce mot de passe et ce code à six chiffres, sans laisser de traces dans l’historique de navigation. Et la personne peut organiser ses contenus et créer des chronologies des faits.
L’impact de Mémo de vie sur la reconstruction des victimes
– Alors l’outil existe depuis 2020, avec le recul, avec l’expérience des utilisateurs et des utilisatrices. Est-ce que tu as pu caractériser, caractériser en quoi c’était véritablement utile pour les victimes elles-mêmes d’avoir cet espace sécurisé ? Sur quoi ça joue ? Au delà de la constitution d’un dossier, il y a un espèce de journal. On peut fixer des souvenirs.
– Tout à fait. On peut écrire, noter et garder une trace grâce à un journal qui va venir historiser les faits, les situations. Et ça permet aussi à la personne via… On appelle ça nous : “l’écriture de soi”, de mettre des mots, en tout cas sur, sur ce qu’elle peut vivre et de mieux prendre conscience de ce qu’elle vit, ce qu’elle vit au quotidien. Donc l’idée, c’est aussi par cette écriture qui peut être aussi, qui peut être aidante, réparatrice, amener la personne à cheminer pour, pour derrière, effectivement mieux se réparer et mieux, mieux sortir des violences.
Sécurité et discrétion : les atouts de Mémo de vie face à l’agresseur
– On l’imagine, les victimes peuvent craindre la surveillance de leur agresseur. Comment Mémo de vie garantit donc l’utilisation sûre et discrète de ces documents, de ces données personnelles ?
– La sécurité est vraiment une priorité sur le dispositif. Chaque détail a été pensé pour protéger la personne qui l’utilise. Pas de notification, pas d’historique, un accès personnel, un hébergement ultra-sécurisé et en Europe des données cryptées. Et en cas de danger immédiat, il y a un bouton ‘Vite, je quitte’ pour quitter la plateforme en un clic. On a vraiment conçu en tout cas le dispositif comme un coffre-fort numérique discret, sur invisible si nécessaire.
Mémo de vie : un accompagnement global et des ressources concrètes
– L’importance de faire échec au sentiment de solitude. La plateforme Mémo de vie permet d’accéder à des informations, mais aussi à un, peul être, un premier point de contact avec des professionnels. On peut obtenir de l’aide par ce canal numérique ?
– Oui, tout à fait. C’est un véritable outil d’accompagnement. C’est plus qu’effectivement qu’un coffre-fort ou en tout cas un journal que certains appellent d’ailleurs journal intime. C’est un outil d’accompagnement qui propose des ressources d’aide, des associations locales, des lignes d’écoute. Et derrière, il y a des professionnels du réseau France victimes qui sont formés aussi à l’outil, mais aussi à ces techniques, en tout cas d’écoute pour les personnes qu’elles accompagnent. Le but est là de ne pas uniquement garder la trace, mais aussi de guider, soutenir, redonner confiance. Parce que chaque victime mérite plus qu’un outil. Elle mérite une main, une main tendue et un accompagnement global.
– L’accompagnement global. Soutenir, redonner confiance. Alors peux-tu nous donner des exemples ? Prendre un exemple complet ? On va parler de ce qu’on appelle dans le langage courant les violences conjugales qui, dans la majorité des cas, concernent des femmes, des épouses ou des conjointes. Ces personnes se retrouvent souvent dans une autre injustice que la violence physique ou psychologique en elles-mêmes. Je veux parler de celle de devoir quitter le domicile familial pour se mettre à l’abri. Hors des cas d’extrême urgence, on peut entendre des professionnels dire qu’il est préférable de préparer son départ pour mieux garantir sa sécurité sur ce type de sujet. Mode Vie propose des ressources aussi sur ce type de cas très concret ?
– Alors des ressources très concrètes en termes d’articles, de guides en tout cas, qui vont matérialiser, en tout cas, les possibilités d’accompagnement par grandes catégories sociales, santé et juridique. Donc ça peut être aussi des exemples. Qu’est-ce que l’accompagnement social pour une personne victime de violences avec un certain nombre d’éléments qui peuvent déjà, lui, de leur donner une vue sur ce qu’il sera possible de faire et comment, comment le commencer et commencer cet accompagnement-là. Et puis après, derrière, il y a évidemment le réseau France Victimes est fléché à travers cette, cette, ce dispositif-là. Donc la personne a la possibilité, via un formulaire qui est en ligne, en fonction de son besoin, en tout cas, d’être écouté. Déjà dans sa première approche par le 116 006 qui est la plateforme d’écoute de France Victimes, et ensuite, en fonction de son lieu, son lieu d’habitation et de son besoin, elle sera réorientée vers les associations France victimes partout sur le territoire national. Il y a d’autres aussi également. Voilà, numéros qui sont disponibles depuis la plateforme, notamment en fonction du profil de la personne et de sa typologie de violence. Et donc ça, ça rejoint aussi effectivement le même principe que le 116 006. Ce sont des plateformes qui après, effectivement, en fonction des besoins, vont réorienter pour un accompagnement plus, plus spécifique.
Mémo de vie pour les proches et les professionnels : un outil collaboratif
– Je le disais brièvement tout à l’heure, des proches de victimes peuvent se servir de Mémo de vie pour venir en aide à une personne de leur entourage. Comment ça marche ? Il s’agit de proposer le même support pour là aussi peut-être documenter des faits ?
– C’est tout à fait le même support. C’est une autre entrée. Donc à la connexion, il y a un choix qui est fait entre je suis une personne victime et dans ces cas-là, elle rentre dans son parcours et une autre entrée qui est pour les proches témoins. Et là également, elles ont accès à un journal, à un coffre-fort numérique, donc via mes documents. Et elles vont pouvoir aussi consigner de ce qu’elles peuvent entendre ou voir quand la personne n’est pas prête à engager des démarches ou engager en tout cas une mise en action. Le témoin peut lui aussi à son tour lui être. Être le témoin. Voilà encore une fois le témoin de ces violences.
– Et consigner des choses, donc le produire, le donner à la police, à des avocats, à des professionnels. D’ailleurs, il y a tout un écosystème que la personne, l’utilisateur ou l’utilisatrice contrôle. Ce n’est pas donné à la police sans son accord, si j’ai bien compris, c’est par sa propre volonté qu’on peut partager ces documents. Mémo de vie est un outil citoyen, mais il est reconnu par les autorités en France et notamment le ministère de la Justice. Avec quel professionnel travaillez-vous en dehors de la sphère associative ? Comment les professionnels peuvent ils s’emparer de cette plateforme ?
– Alors, nous, on fait énormément de diffusion, que ce soit via des kits de communication à travers les différents grands grande discipline juridique, l’accompagnement social et la santé. Et évidemment, on travaille avec le ministère de la Justice, mais aussi avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. On travaille également avec. On a gagné un appel à projet ministériel et on travaille notamment avec le secrétaire d’État chargé de l’égalité hommes-femmes. Donc, c’est à travers effectivement notre reconnaissance auprès des institutions publiques et à travers aussi le maillage et la diffusion locale auprès des professionnels de terrain qu’on fait connaître. En tout cas, mes mots de vie. Et derrière nous, au-delà des supports de communication qu’on diffuse, on a… On fait aussi des ateliers de prise en main et de prescription à l’outil, régulièrement, tous les 15 jours, en visio ou parfois en présentiel. Ça nous arrive de nous déplacer aussi sur les territoires ou lors d’un événement clé pour continuer à diffuser et à faire entendre, en tout cas que l’outil existe. Et ça marche, ça fonctionne et ça se déploie dans le temps. La date de cet épisode, plus de 7 000 comptes sont actifs en ce moment même, 60 000 témoignages ont été recensés et peut-être le plus important dans l’interaction. Déjà 5 000 prises de contact effectuées pour sortir de cet isolement parfois et entamer une reconstruction.
Soutenir Mémo de vie : comment aider les victimes de violences
– Le projet Mémo de vie est porté, on le disait, par la fédération d’associations France Victimes. Comment les citoyens qui le souhaiteraient peuvent ils aider ? Ils peuvent contribuer par des dons financiers, mais peut-être pas seulement ?
– Pas seulement en parlant. Voilà. En parlant de l’outil, en voilà. En prenant cette question effectivement des violences à cœur et en ayant un regard bienveillant, et voilà, de… de diffuser aussi cet outil-là au plus grand nombre. Alors, nous, on a aussi des réseaux sociaux, on a. Voilà, on est inscrits sur une dynamique effectivement de maillage de l’information via notre nouvelle page d’accueil qui. Voilà, qui présente un certain nombre d’éléments qui nous permettent d’être reconnaissable auprès de ces publics-là. Donc, l’idée, c’est de vraiment de s’en saisir et de le partager pour que… pour que ce soit effectivement utilisé par un plus grand nombre.
– Mémo de vie, la plateforme qui permet donc aux victimes de violences répétées de conserver une trace puis de se reconstruire. Je vous ai mis en lien le site internet de ma vie, mais c’est facile à retenir ; www memo-de-vie .org. Vous retrouverez aussi les numéros d’urgence qu’on a cités ou les numéros d’appel. Fabienne Brégy, merci beaucoup pour toutes ces informations et pour ton témoignage. Merci d’être passée dans Soluble(s) !
– Merci beaucoup de m’avoir invitée, c’était un réel plaisir !
Voilà, c’est la fin de cet épisode. Si vous l’avez aimé, notez-le partagez-le et parlez en autour de vous. Vous pouvez aussi nous retrouver sur notre site internet. csoluble.média. À bientôt !
N’hésitez pas si vous avez d’autres requêtes ou si vous souhaitez affiner davantage le contenu !
POUR ALLER PLUS LOIN
- Voir : www.memo-de-vie.org
- Le 116 006 : numéro gratuit français ouvert 7 jours sur 7, 365 jours par an. Il permet à toute personne qui s’estime victime d’une infraction ou d’une catastrophe naturelle d’être aidée par un professionnel, en temps réel dans le respect de son anonymat.
- Le 3919 (Violences Femmes Info) et sur Internet : arretonslesviolences.gouv.fr
En cas d’urgence en France : téléphonez au 17 pour joindre la police et la gendarmerie, le 114 (En remplacement du 15, 17 et 18 pour les personnes sourdes, malentendantes, aphasiques, dysphasiques).
Connaître :
112 – Les services d’urgence – numéro européen
15 – Les urgences médicales (SAMU)
18 – Les pompiers
>> Voir aussi : Comment l’association Un abri qui sauve des vies aide-t-elle les personnes victimes de violences conjugales et intrafamiliales ?
TIMESCODES
00:05 – Introduction
01:03 – Avertissement important : L’épisode aborde des sujets sensibles.
01:31 – Le parcours de Fabienne Brégy.
02:53 – Pourquoi Mémo de vie ? : Né d’un constat simple et douloureux.
03:35 – Des chiffres éloquents des violences en France.
06:05 – Le coffre-fort digital : Protéger documents et témoignages.
06:49 – Gratuit et sécurisé : Inscription facile, données protégées.
04:47 – Accès universel : Disponible sur ordinateur, tablette, smartphone.
08:06 – Le journal intime : Écrire pour prendre conscience et se réparer.
05:48 – Cheminement vers la sortie : L’écriture, un outil réparateur.
09:04 – Contre la surveillance : Des fonctionnalités pour la discrétion.
09:33 – Rompre l’isolement : Accéder à l’aide des professionnels.
13:33 – Proches et témoins : Documenter les faits pour aider autrui.
14:06 – Une autre entrée : Espace dédié pour les proches et témoins.
15:37 – L’impact de Mémo de vie : 7 000 comptes actifs, 60 000 témoignages.
16:14 – Comment aider ? : Parlez de l’outil autour de vous.
16:57 – Remerciements : Fabienne Brégy, merci pour ce témoignage.
17:49 – Fin
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Ecouter aussi
The Sorority, l’appli d’entraide pour se protéger contre les violences sexuelles
La Maison des femmes Marseille Provence – Un cocon pour se réparer et rebondir après les violences
Un abri qui sauve des vies face aux violences conjugales et intrafamiliales
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Simon
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